Accueil
Envoyer à un ami
Imprimer
Grand
Petit
Partager
ACTUALITES

Politique : Les partis revendiquent leur subvention


Alwihda Info | Par - 14 Juin 2012


Autres sujets abordés sont la cherté de vie et les mesures antisociales prises ce dernier temps par le Gouvernement.


Politique : Les partis revendiquent leur subvention
La question du non versement de la subvention aux formations politiques est au centre d’une conférence de presse animée par les chefs des partis politiques de la majorité présidentielle, de l’opposition et les centristes. C’était le jeudi 14 juin 2012 à l’hôtel Izano, sis au quartier Chagoua dans le 7ème arrondissement municipal de N’Djamena.
Dans sa déclaration, le porte parole des partis politiques de la majorité présidentielle, de l’opposition et des centristes, Djimet Bagaou a souligné que partout dans le monde, l’Etat a le devoir d’appuyer les partis politiques dans le cadre de leur fonctionnement. « Mais au Tchad, notre gouvernement pense que donner la subvention c’est jeter de l’argent à l’océan. Cela ne constitue pas un droit », a précisé le président du Parti Démocratique du Peuple Tchadien (PDPT), Djimet Bagaou. Il a indiqué que lors de l’audience qu’a accordée le Chef de l’Etat Idriss Déby Itno au comité de suivi et d’appui de l’accord politique du 13 août 2007 en date du 29 mars dernier, le Président de la République a instruit son Secrétaire Général de saisir le Premier Ministre par une correspondance en vue de procéder au paiement de la subvention des partis politiques. «Malheureusement, le Chef du Gouvernement n’a pas respecté les instructions du Président de la République. Nous, partis politiques le tenons pour responsable », précise-t-il. Néanmoins, souligne Djimet Bagaou, « nous demandons au Président de la République de s’investir personnellement pour que la situation soit décantée ».

Autres sujets abordés sont la cherté de vie et les mesures antisociales prises ce dernier temps par le Gouvernement. S’agissant de la cherté de vie, le porte parole des partis politiques de la majorité présidentielle, de l’opposition et les centristes a déclaré que ce phénomène est devenu aujourd’hui un cancer. « Les prix des denrées de première nécessité ne font qu’augmenter du jour au lendemain. Aucune mesure valable n’est prise pour stopper la situation ». Parlant des mesures antisociales, Djimet Bagaou a cité l’interdiction aux pêcheurs d’exercer librement leur activité par la création des zones appelées « lignes rouges ». « Maintenant, nous constatons une pénurie de poissons sur les marchés de N’Djamena. Les pêcheurs sont en chômage. Nous appelons cela des mesures impopulaires et antisociales », conclut-il.  InfoTchad



1.Posté par Ronghomadji le 15/06/2012 01:14 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
franchement je ne comprends pas la décision du ministre de la sécurité publique par rapport aux pécheurs, c'est une décision irréfléchie et qui risque de créer une bombe qui ne tardera pas à exploser à tout nomment. normalement une décision administrative quand elle est prise, elle est toujours précédée d'une étude de faisabilité c'est-à-dire, on réfléchie de la décision elle même, à son impact sur la population etc. on doit se poser la question suivante:en interdisant la pêche aux pêcheurs quel sera le sort de ces derniers et de leur famille? si on arrive à poser cette question et la solution avec, dans ce cas on peut dire aux pécheurs que d'ici telle date vous n'aurez plus la possibilité d'exercer votre emploi. Dans ce cas les pêcheurs comprendrons mieux la décision de l''Etat et de chercher une autre alternative.Mais au Tchad, certains ministres rêvent la nuit et le matin, ils veulent transformer ce rêve en réalité.dans un Etat de droit ça ne peut pas se passer comme cela. un ministre doit se concerter avec les membres du gouvernement en conseil des ministres sur son projet et après une bonne discussion, il tire la conclusion de ce conseil pour mettre en oeuvre ou pas son projet. mais lever un bon matin prendre des décisions sans réflexion des décision qui ne font que tirer le pays vers le bas c'est ignoble. je crois que le ministre doit revenir sur ses décisions et laisser les pêcheurs reprendre leur pêche. ces pères de familles n'ont aucun autre travaille à part la pèche qu'ils exercent depuis de générations et c'est avec ce pêche qu'ils parviennent à subvenir au besoin de la famille. empêcher ces pauvres personnes à nourrir les familles c'est contribuer à la disparition de ces familles. Alors pour les autres membres de gouvernement, si vous voulez prendre une décision contre la population alors il faut réfléchir, puisque dans quelques mois ou quelques années cous seraient dans la même situation que cette dernière, le fait d'être au gouvernement ce n'est pas éternelle, l’espérance de vie d'un ministre au Tchad est de 6 mois à un an. la renaissance que vous miroitez depuis un an ne tient pas si vous mettez la population de plus en plus la population dans une situation de plus en plus délicate.
alors monsieur le ministre il faut penser à vos voisins d'à côté!

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter

Pour poster un commentaire, vous devez utiliser un Email valide. Les commentaires non conformes à la net-étiquette et ou à la loi seront effacés.
En raison d'un nombre important de commentaires non conformes à la net-étiquette et ou à la loi, les commentaires sont désormais soumis aux modérateurs afin d'être vérifiés.

Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)