Présidence de la BDEAC : le Tchad exige le respect des textes et revendique son tour

"Nous avons appris avec une certaine surprise qu'il y a un changement qui va s'opérer au niveau de la BDEAC avec un nouveau président. Le Tchad qui est membre historique de cette banque et par ailleurs dépositaire des textes de la communauté s'en tient au respect des textes pour ce qui est de la nomination des dirigeants", a affirmé ce 12 mai Tahir Hamid Nguilin, ministre des Finances et du Budget.

"Le Tchad n'a pas encore présenté mais présentera son candidat", assure le ministre.

Les nominations obéissent aux critères de nomination par ordre alphabétique. Le Tchad n'a pas dirigé la BDEAC depuis très longtemps, pour ce qui est d'un mandat complet. Actuellement, c'est le Tchad qui est le prochain, selon Tahir Hamid Nguilin.

"Le Tchad a été surpris de cette décision. C'est une décision qui est tout a fait contraire aux règles de nomination. Nous avons eu des instructions fermes allant dans le sens de prendre des mesures pour que cette décision soit corrigée. Dans les jours à venir, avec les autres États, cette décision doit être corrigée (...) Il est arrivé au tour du Tchad", affirme pour sa part Mahamat Hamid Koua, ministre secrétaire général du gouvernement.