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RCA : L’ouverture du dialogue politique global et inclusif a fini par payer.


Alwihda Info | Par Djamil @ - 6 Décembre 2008



RCA : L’ouverture du dialogue politique global et inclusif a fini par payer.
La pression sans cesse renouvelée, et surtout celle de ces dernières semaines du Médiateur gabonais en ce qui concerne l’ouverture effective du dialogue politique global et inclusif a fini par payer.

 Le Général Président BOZIZE s’est fait violence en annonçant dans une précipitation des plus irresponsables, la fixation unilatérale et sans concertation aucune, la date dudit dialogue. Et toujours par décret présidentiel. Force est de constater que depuis des mois, les discussions  entre l’ancien ministre de la défense nationale du Président PATASSE, et le pouvoir de Bangui se résumait en une affaire d’impunité  et d’amnistie pour les uns et de désarmement forcé des politico-militaires pour les autres.

D’autres part la méthode tant décriée de régenter tout le processus par  des décrets présidentiels qui ont fini par caporaliser totalement la préparation et réduit le contenu du dialogue au souci premier de BOZIZE de désarmer sans procéder au traitement des causes profondes et structurelles de la crise centrafricaine qui se résument en la mauvaise gouvernance, et pour Monsieur DEMAFOUTH au règlement de ses soucis premiers :l’impunité et sa stratégie du « Fonds de commerce».

L’absolutisme présidentiel de BOZIZE l’a conduit le 2 décembre 2008, à aller lui-même porter la mallette qui contient le budget alloué par le GABON au comité d’organisation, entre temps le Guide libyen a offert au comité une centaine de billet gratuit que BOZIZE gère lui-même…Ces deux comportements aux antipodes de la transparence éclairent du rôle-godillot de ce comité et de la manière où les débats se feront.

L’on ne peut accepter de servir de caution politique, par une présence physique où seuls les Perdiems Voitures et Carburants « P V C » seront les trophées. 

Les Forces Républicaines Nouvelles rappellent leur engagement pour un dialogue dont le contenu doit être accepté par toutes les parties et qui traiteraient des fondamentaux de la crise et non des problèmes particuliers des uns et des autres et qui porterait sur le renforcement des capacités institutionnelles de l’état centrafricain et des réformes nécessaire en rupture avec les pratiques
surannées en cours.

L’exigence d’une alternative qualitative en matière de conduite des affaires de l’état et du renouvellement de la classe politique par des hommes convaincus de la nécessité d’une rupture, comme principe de base.

Ce dialogue là ne pourrait se faire dans la sérénité qu’à l’extérieur du pays en toute indépendance d’esprit. Le contraire serait servir de « faire valoir  » mieux c’est ignorer qu’une majorité sans cesse grandissante de centrafricains se refusent à être  de « porteurs d’eau ».

Après une longue et précieuse concertation  les différentes composantes  des FRN en pleine restructuration ont demandé au coordonateur Monsieur GAZAM BETTY Christophe de décliner l’invitation qui lui a été adressée par le comité d’organisation dont la composition déjà pose problème à ceux là même qui ont choisi d’accompagner le Général BOZIZE dans le verrouillage de bout en bout du processus qui se devait d’être transparente , ouverte et consensuelle avec tous les
acteurs majeurs de la crise centrafricaine.

Il est urgent que toutes les entités politiques et associatives qui ne se reconnaissent pas dans l’implacable duperie organisée par le duo BOZIZE/DEMAFOUTH,  se regroupent autour des valeurs de la république et du changement qualitatif, pour proposer au peuple centrafricain une alternative politique en terme de RESISTANCES NATIONALES, en lieu et place d’une mascarade de dialogue. Une fois de plus les problèmes du peuple ne seront pas réglés. Le « Fonds de Commerce »
semble encore résister au changement.

GORDIL 04 décembre 2008
La Coordination Nationale
Le Capitaine KOKATE Joachim
Officier de liaison-Etat major FNR



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