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Sénégal: Le 20 juillet, le président pourra faire comparaitre Habré de force si nécessaire


Alwihda Info | Par Digitalcongo - 4 Juin 2015


Inculpé notamment pour crimes contre l'humanité, Hissène Habré ne reconnait pas l'autorité du tribunal créé par un accord entre l'Union africaine et le Sénégal.


Sénégal: Le 20 juillet, le président pourra faire comparaitre Habré de force si nécessaire
Tchad : Hissène Habré reste muet face à ses juges

Kinshasa, 04/06/2015 / Afrique

L'ancien président du Tchad, Hissène Habré, est resté muet face au président des chambres africaines extraordinaires, la juridiction chargée du procès.


En prélude à l'ouverture du procès d'Hissène Habré à Dakar le 20 juillet, les chambres africaines extraordinaires qui doivent le juger ont procédé mercredi 3 juin à l'interrogatoire d'identité de l'ancien président tchadien. Une formalité qui donne le ton du procès à venir.

Comme cela été le cas pendant les 19 mois d'instruction, l'ancien président du Tchad, Hissène Habré, est resté muet face au président des chambres africaines extraordinaires, la juridiction chargée du procès. Hissène Habré s'est présenté avec ses avocats selon lesquels leur client a dû être porté pour être sorti de la prison.

« C'est une note d'extraction qui a été exécutée et les éléments de l'administration pénitentiaire lui ont demandé de la suivre, explique le procureur général des chambres, Mbacké Fall. Donc il a été amené sans violence ni heurt et il est reparti comme il était venu et à aucun moment il ne s'est plaint devant le juge pour dire qu'il a été brimé ou qu'on a exercé des violences sur sa personne. »

L'interrogatoire à sens unique a duré une vingtaine de minutes. Le président a toléré qu'Hissène Habré porte son habituel turban. A sa sortie, l'homme de 73 ans a salué quelques-uns de ses soutiens avant de regagner la prison. Le 20 juillet prochain, premier jour du procès, le président pourra choisir de le faire comparaitre, de force si nécessaire.

« S'il refuse de venir, le président peut l'y contraindre. Il peut aussi le dispenser de comparaitre. Mais le principe c'est la comparution. »

Inculpé notamment pour crimes contre l'humanité, Hissène Habré ne reconnait pas l'autorité du tribunal créé par un accord entre l'Union africaine et le Sénégal.

RFI



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