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ANALYSE

Situation en Centrafrique à rire ou à pleurer ?


Alwihda Info | Par Gérard Nga BOUKANGA GONOGUELE - 25 Novembre 2013


Que s’est-il passé ? Ou est-ce que cela a commencé ? Qui l’a vue arriver ? Qui l’aurait empêché ? Qui dit quoi ? Qui ne dit pas Quoi ? Qui fait semblant ? Qui l’a parrainé ? Qui a entendu quoi ? Qui aurait dû dire quoi ? Tout cela profite à qui ? Jusqu’à quand les morts ?


Un enfant centrafricain. Crédit photo : Sources
Un enfant centrafricain. Crédit photo : Sources
C’est vraiment avec tristesse que je me lève le matin : quand j’allume la télévision, et tombe sur des informations fracassantes ! Le constat est
détestable : Des gens qui se permettent de tirer sur les civils, de violer, de piller, aux regards du monde resté immobile !

Nous africains, avons tendance à en découdre sur la politique occidentale, mais sommes impuissant face à la nôtre ! Quand un problème ne concerne pas notre pays, on ne s’éternise pas ! Oubliant que le seul fait d’en parler permet de sensibiliser les âmes.

L’Afrique est un continent et tout ce territoire, est issue d’une culture de base commune.

Quelle que soit notre zone géographique, nous sommes voisins ! Cela dit : ce qui a pu se produire, devant les yeux impuissants des uns, peut aussi se récidiver chez les autres !

Nous avons assisté aux actes barbares produits en Côte d’Ivoire, au Mali, au Congo Kinshasa, au Soudan, voir même chez nous en Centrafrique… ! Et ce qui m’a le plus frappé et continue à m’heurter dans cette histoire, c’est de voir des gens défendre les politiques qui pourtant ont été l’œuvre ou bien la cause principale de cette cruauté sadique !

Le principe des droits de l’Homme n’est pas une règle qui doit laisser les africains indifférents ; car cela n’a pas été uniquement instruit par les occidentaux ! C’est dommage qu’elle ne soit pas assez prône et respectée en Afrique et au Moyen-Orient ; où l’on voit des politiques malmener leur peuple pendant qu’en Occident les politiques font des jeux en séduisant leurs électeurs !

Revenons à notre pays la République Centrafricaine

Après mainte réflexion, je n’arrive pas à comprendre comment les politiques ont réussi à noyer tout un tas du monde dans leur vision à pouvoir (mâter le peuple, le forçant à croire à ses idées et à l’adorer !).

Il y’a des gens qui vivent de l’agriculture etc… dans les villages qui n’ont jamais entendu, ni vu le président de la République, qui ne connaissent même pas le rôle du président, ni ce qu’il fait.

Pourtant, se voit aujourd’hui bafoué et torturer par ces guerres d’intérêts qui ne sont surtout pas le leur, se déroulant en ce moment en République Centrafricaine.

Gérard Nga BOUKANGA GONOGUELE
Gérard Nga BOUKANGA GONOGUELE
HISTORIQUE

Je ne vais pas aller très loin dans l’histoire que sur ces éléments nouveaux car la République Centrafricaine ; pays issu de la forêt équatoriale, n’a subi ces derniers temps que des dictatures, mais ceci n’est pas le sujet ! Ce que je tenais à souligner, c’est que le pays n’a connu ces derniers temps que des coups d’Etat :

* 2003 par coup d’Etat, François Bozizé, acquit la présidence et s’autoproclame président de la République ! Bon nombre d’innocents ont perdu leur vie, sans le vouloir, car ceci, je parle des civils ! cela pour satisfaire l’égocentrisme personnel de Bozizé qui accède au Palais de Bangui et ensuite, ne veut plus s’en aller !

* 2013 par coup d’Etat, Michel Am-Nondokro Djotodia continue le même exercice que son prédécesseur et s’autoproclame président !

Le pouvoir est tellement au-dessus des populations qu’on ne peut pas s’empêcher de recourir au brigandage, qui nous maintient à se pouvoir ! Peut-être a-t-il essayé avant d’échouer ? Mais contre qui a-t-il échoué ? Qui a semé cette sphère ?

Pour paraître un peu éligible aux regards internationaux (ceux qui l’ont soutenue dès le début), Djotodia a oublié que 2013 n’est pas 2003.

En déclarant la dissolution de la Séléka, qui n’était pas légale (et qui l’avait quelques temps par ailleurs promue de force à la plus haute responsabilité de l’Etat !), Djotodia a déclenché une autre guerre sans nom, sans visage, et sans lumière.

Gérard Nga BOUKANGA GONOGUELE
Citoyen Centrafricain



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