Tchad : À Massaguet, la SENAFET est enrichie par des formations sur les violences basées sur le genre

Lancée le lundi 1er mars 2021 à Massaguet par la gouverneure de la province de Hadjer-Lamis, Mme Amina Kodjyana, la Semaine nationale de la femme tchadienne (SENAFET), édition 2021 est riche en formation en entrepreneuriat, techniques de vente, gouvernance associative, développement organisationnel et violences basées sur le genre (VBG). Au cours de la journée du 02 mars, les associations et organisations féminines de la province en général, et celles de Massaguet en particulier, ont été formées sur les violences basées sur le genre. Cette formation a été supervisée par le comité d'organisation de la SENAFET à Hadjer-Lamis.

C’est une semaine riche, basée sur les difficultés que rencontrent les femmes. La première formation est celle sur les violences basées sur le genre, et qui a pour module, les instruments juridiques internationaux, régionaux et nationaux relatifs aux droits des femmes. A cet effet, une conférence a été animée par Me Koulmem Nadjiro, Mme Beassoum née Koumneloum Anniccette et Mahamat Al-Goni Djida, délégué de la fonction publique de la province de Hadjer-Lamis.

Les conférenciers se sont relayés pour expliquer aux femmes, les droits et devoirs d'une femme et les lois et règlements régissant les textes relatifs aux droits des femmes. Le 03 mars, la délégation provinciale de l'action sociale, en collaboration avec le cabinet Senghor consulting, a organisé une formation au profit de 50 leaders de groupements féminins. Selon le formateur, Ibrahim Moussa Youssouf, directeur général du cabinet Senghor consulting et enseignant-chercheur, cette formation vise à apprendre aux femmes comment produire, connaître son marché, ses clients, ses concurrents, et le prix et la qualité.

Le délégué provincial de l'action sociale et la protection de la petite enfance, Gouad Brah Brahim, le préfet du département de Haraze Albiar Feledjé Hassan Feledjé, le maire de Massaguet Hassan Abakar Chantalo, ont remercié les ONG et le cabinet Senghor consulting, ainsi que les formateurs, pour leurs brillantes connaissances. Ils ont promis qu'ils ne ménageront aucun effort pour que la femme urbaine, comme rurale, ait sa place dans la société. Il faut rappeler que d'autres formations se suivront jusqu'au jour de la Journée internationale de la femme, le 8 mars prochain.