Le projet de Loi de finances initiale pour 2026 prévoit des ressources globales de 2 275 milliards FCFA, contre 2 420,8 milliards FCFA en 2025, soit une baisse de 6 %.
Cette contraction s’explique principalement par le recul des recettes pétrolières, lié à la baisse du prix du Brent et à l’évolution du taux de change, malgré une production annoncée en hausse. En face, les dépenses globales sont projetées à 2 531,5 milliards FCFA, contre 2 323,8 milliards FCFA en 2025, soit une hausse de 9 %.
La progression est tirée surtout par les investissements, qui passent à 1 172,252 milliards FCFA, en hausse de 20 %. Dans le détail, les dépenses de personnel augmentent légèrement (693,45 milliards FCFA, +2 %). Les biens et services progressent à 235,328 milliards FCFA (+7 %), tandis que les transferts atteignent 304,97 milliards FCFA (+3 %).
Les charges financières de la dette, elles, reculent à 125,5 milliards FCFA (–16 %). Cette configuration fait apparaître un déficit prévisionnel de 256,5 milliards FCFA. Pour le financer, l’État prévoit un recours à la FEC, aux appuis budgétaires des partenaires, à l’émission de titres sur le marché financier et à d’éventuels emprunts.
Au-delà des chiffres, le gouvernement insiste sur l’orientation sociale du budget, avec un accent annoncé sur les services sociaux de base et un effort présenté comme « significatif » en faveur des structures sanitaires, tout en maintenant la priorité sur les infrastructures et le capital humain.
Cette contraction s’explique principalement par le recul des recettes pétrolières, lié à la baisse du prix du Brent et à l’évolution du taux de change, malgré une production annoncée en hausse. En face, les dépenses globales sont projetées à 2 531,5 milliards FCFA, contre 2 323,8 milliards FCFA en 2025, soit une hausse de 9 %.
La progression est tirée surtout par les investissements, qui passent à 1 172,252 milliards FCFA, en hausse de 20 %. Dans le détail, les dépenses de personnel augmentent légèrement (693,45 milliards FCFA, +2 %). Les biens et services progressent à 235,328 milliards FCFA (+7 %), tandis que les transferts atteignent 304,97 milliards FCFA (+3 %).
Les charges financières de la dette, elles, reculent à 125,5 milliards FCFA (–16 %). Cette configuration fait apparaître un déficit prévisionnel de 256,5 milliards FCFA. Pour le financer, l’État prévoit un recours à la FEC, aux appuis budgétaires des partenaires, à l’émission de titres sur le marché financier et à d’éventuels emprunts.
Au-delà des chiffres, le gouvernement insiste sur l’orientation sociale du budget, avec un accent annoncé sur les services sociaux de base et un effort présenté comme « significatif » en faveur des structures sanitaires, tout en maintenant la priorité sur les infrastructures et le capital humain.
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Tchad : Budget 2026, recettes en baisse, dépenses en hausse, déficit à financer








