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Tchad : CARE International lance un projet sur les soins de santé primaire et nutritionnelle à Lai
L'ONG CARE International a lancé ce 23 juin 2021, au Centre Emmais de Lai, dans la province de Tandjile, un projet d’amélioration des soins de santé primaire et nutritionnelle, dans le district sanitaire de Lai. D’une durée 58 mois, le projet vise essentiellement à réduire la morbidité et la mortalité maternelle et infantile dans les districts sanitaires de Lai et Deressia, à travers la fourniture équitable de services et soins de santé de qualité et l’adoption de bonnes pratiques alimentaires nutritionnelles et d’hygiène. Le projet a été élaboré sur la base des besoins réels de bénéficiaires, identifiés lors de l’évaluation réalisée par CARE en décembre 2019, dans le district sanitaire de Lai.
Il a été relevé lors de cette évaluation, le sous-équipement des centres de santé visités, l’insuffisance quantitative et qualitative du personnel, la faible participation des femmes dans les structures communautaires, le manque d’eau potable et l’adoption par la population des comportements nuisibles à la population dans 70% de centres de santé visités. En outre, le niveau d’information, de connaissances et d’appropriation des bonnes pratiques d’hygiène, de nutrition et de santé est très faible au sein des groupes des femmes enquêtées.
La situation sanitaire demeure préoccupante dans la province de la Tandjile, selon l’enquête SMART 2019, l’analyse du plan d’action opérationnelle et des résultats de l’évaluation des besoins de décembre 2019. Cette situation se caractérise par une morbidité et une mortalité élevées, liées à différentes maladies transmissibles et non transmissibles et à la malnutrition. Les plus touchées sont les enfants de 6 à 59 mois et les femmes enceintes et allaitantes. CARE International juge nécessaire de travailler avec les districts sur des programmes qui favorisent la mise en place progressive du PMA, et qui renforcent les capacités du personnel national de santé, impliqués dans la prestation de services, et qui font la promotion du changement de comportement vers les pratiques et propice au développement.
Renforcement des capacités de résilience
La stratégie de cette initiative du CARE et CSSI est basée sur une approche intégrée et vise à appuyer les six piliers du système de santé : gouvernance, système d’information sanitaire, prestation de services, ressources et médicaments. La directrice Programme du CARE International/Tchad, Sepke Huguette a dit que le projet ne substituera pas au gouvernement, mais vient plutôt contribuer aux actions du gouvernement, notamment celles inscrites dans la politique nationale de nutrition et d’alimentation adoptée en 2015.
Selon elle, cette politique préconise l’amélioration de l’état nutritionnel de la population, notamment celui des femmes et des enfants, à travers la promotion de bonnes pratiques nutritionnelles et les mesure préventives, le renforcement de la prise en charge de la nutrition aiguë chronique et le renforcement des capacités de résilience des ménages à résister aux crises nutritionnelles.
« Ce projet sera mis en œuvre à travers l’analyse des habitudes alimentaires, l’identification des aliments à haut contenu nutritionnel, disponibles dans la zone pour la promotion de la consommation de ceux-ci, en particulier par les enfants et les femmes enceintes et les femmes allaitantes », explique la directrice programme du CARE International/Tchad, Sepke Huguette. Ce projet financé par l’Union Européenne est mis en œuvre dans le cadre d’un consortium entre CARE International et le Centre de support de santé international (CCSI).
Officiant la cérémonie du lancement du projet d’amélioration des soins de santé primaire et nutritionnelle dans le district sanitaire de Lai, le gouverneur de la province du Tandjile, Doudlengar Miayo a indiqué que la malnutrition reste une préoccupation dans la province de la Tandjile, en dépit des efforts déployés par le gouvernement, les partenaires humanitaires et de développement pour réduire l’ampleur de la malnutrition. D’après lui, on note une persistance du phénomène due au faible accès aux aliments de base, à l’eau potable, à l’hygiène, à l’assainissement mais aussi, d’une insuffisance du paquet minimum (PMA) dans les centres de santé, afin d’améliorer les indicateurs.
« Ce projet a pour objectif de contribuer au développement au développement du bien-être de la population tchadienne en général, et en particulier, celles des districts sanitaires de Lai et Deressia, dans la province de la Tandjile pour la réduction de malnutrition », relève le gouverneur de la province de la Tandjile. Par ailleurs, il souhaite que le projet d’amélioration aux soins de santé primaire et nutritionnelle qui intervient dans les districts sanitaires de Lai et de Deresia, s’étende sur l’ensemble de la province, pour qu’il n’y ait plus jamais de personnes frappées par la malnutrition dans la Tandjile.
Il a été relevé lors de cette évaluation, le sous-équipement des centres de santé visités, l’insuffisance quantitative et qualitative du personnel, la faible participation des femmes dans les structures communautaires, le manque d’eau potable et l’adoption par la population des comportements nuisibles à la population dans 70% de centres de santé visités. En outre, le niveau d’information, de connaissances et d’appropriation des bonnes pratiques d’hygiène, de nutrition et de santé est très faible au sein des groupes des femmes enquêtées.
La situation sanitaire demeure préoccupante dans la province de la Tandjile, selon l’enquête SMART 2019, l’analyse du plan d’action opérationnelle et des résultats de l’évaluation des besoins de décembre 2019. Cette situation se caractérise par une morbidité et une mortalité élevées, liées à différentes maladies transmissibles et non transmissibles et à la malnutrition. Les plus touchées sont les enfants de 6 à 59 mois et les femmes enceintes et allaitantes. CARE International juge nécessaire de travailler avec les districts sur des programmes qui favorisent la mise en place progressive du PMA, et qui renforcent les capacités du personnel national de santé, impliqués dans la prestation de services, et qui font la promotion du changement de comportement vers les pratiques et propice au développement.
Renforcement des capacités de résilience
La stratégie de cette initiative du CARE et CSSI est basée sur une approche intégrée et vise à appuyer les six piliers du système de santé : gouvernance, système d’information sanitaire, prestation de services, ressources et médicaments. La directrice Programme du CARE International/Tchad, Sepke Huguette a dit que le projet ne substituera pas au gouvernement, mais vient plutôt contribuer aux actions du gouvernement, notamment celles inscrites dans la politique nationale de nutrition et d’alimentation adoptée en 2015.
Selon elle, cette politique préconise l’amélioration de l’état nutritionnel de la population, notamment celui des femmes et des enfants, à travers la promotion de bonnes pratiques nutritionnelles et les mesure préventives, le renforcement de la prise en charge de la nutrition aiguë chronique et le renforcement des capacités de résilience des ménages à résister aux crises nutritionnelles.
« Ce projet sera mis en œuvre à travers l’analyse des habitudes alimentaires, l’identification des aliments à haut contenu nutritionnel, disponibles dans la zone pour la promotion de la consommation de ceux-ci, en particulier par les enfants et les femmes enceintes et les femmes allaitantes », explique la directrice programme du CARE International/Tchad, Sepke Huguette. Ce projet financé par l’Union Européenne est mis en œuvre dans le cadre d’un consortium entre CARE International et le Centre de support de santé international (CCSI).
Officiant la cérémonie du lancement du projet d’amélioration des soins de santé primaire et nutritionnelle dans le district sanitaire de Lai, le gouverneur de la province du Tandjile, Doudlengar Miayo a indiqué que la malnutrition reste une préoccupation dans la province de la Tandjile, en dépit des efforts déployés par le gouvernement, les partenaires humanitaires et de développement pour réduire l’ampleur de la malnutrition. D’après lui, on note une persistance du phénomène due au faible accès aux aliments de base, à l’eau potable, à l’hygiène, à l’assainissement mais aussi, d’une insuffisance du paquet minimum (PMA) dans les centres de santé, afin d’améliorer les indicateurs.
« Ce projet a pour objectif de contribuer au développement au développement du bien-être de la population tchadienne en général, et en particulier, celles des districts sanitaires de Lai et Deressia, dans la province de la Tandjile pour la réduction de malnutrition », relève le gouverneur de la province de la Tandjile. Par ailleurs, il souhaite que le projet d’amélioration aux soins de santé primaire et nutritionnelle qui intervient dans les districts sanitaires de Lai et de Deresia, s’étende sur l’ensemble de la province, pour qu’il n’y ait plus jamais de personnes frappées par la malnutrition dans la Tandjile.
