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TCHAD

Tchad - COVID19 : "procédures en cours" pour la formulation d'un médicament traditionnel amélioré


Alwihda Info | Par Info Alwihda - 29 Mai 2020



Une chambre à l'hôpital provincial de Farcha, au Tchad. © Alwihda Info
Une chambre à l'hôpital provincial de Farcha, au Tchad. © Alwihda Info
Le ministre de la Santé publique Pr. Mahamoud Youssouf Khayal a informé jeudi que dans le souçi du bien-être de la population tchadienne, les procédures sont en cours pour la formulation d'un médicament traditionnel amélioré (MTA) contre la COVID-19 à base des plantes médicinales.

Il a par ailleurs précisé que "la vente du médicament traditionnel appelé "ORSUR Anti-COVID-19" n'est pas autorisée par l'Autorité de règlementation pharmaceutique."

Mi-mai, le ministre avait indiqué à l'Assemblée nationale, que le Tchad ne va pas rester les bras croisés face aux recherches menées par plusieurs pays sur un remède à base de plantes médicinales contre le Covid-19. 

"Nous ne laissons pas les opportunités"

"L'Afrique a l'expérience de nos frères malgaches qui sont rentrés dans l'histoire. Mais imaginez, avec tout ce qui se dit, que le Covid-Organics c'est de Chii (Artémisia), on va rester les bras croisés ? Nous avons un de nos frères Dr. Djiddi (Wordougou) qui a fait cinq ans à Madagascar, 10 ans en Chine. Il nous a rencontré, nous avons été instruits par le chef de l'État de créer toutes les conditions. Il était accompagné avec un nombre de ses collègues avec lesquels ils ont étudié ensemble. Nous sommes en train de leur créer toutes les conditions. Ils ont même travaillé avec ce genre de plantes", a déclaré le ministre. 

"Nous sommes en train de travailler dans ce sens, nous ne laissons pas les opportunités. Nos amis sénégalais ont déjà commencé, nous aussi on n'a pas croisé les bras. Nous faisons appel à toute personne qui peut nous apporter des valeurs ajoutées pour rentrer dans cette équipe", a dit Pr. Mahamoud Youssouf Khayal. 

"La pharmacopée maintenant doit être enseignée dans nos universités"

Selon le ministre, "l'OMS reconnait la pharmacopée. La pharmacopée maintenant doit être enseignée dans nos universités. Les plantes guérissent, elles guérissent très bien. Mais il y a un autre problème, le calibrage. C'est pourquoi il faut l'enseigner et créer des gens capables de maitriser ces plantes parce que le plus souvent, elles ont des conséquences. Soit on utilise beaucoup trop, on détruit les reins et autre chose, et ainsi de suite. Mais elle est autorisée. Nous avons des conseillers dans ce domaine." 



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)