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Tchad: Gratuité de soins, pas tous les soins


Alwihda Info | Par Alwihda Info - 6 Juin 2011


Le but de la rencontre avec les professionnels de la communication est d’évaluer la communication sur la gratuité des soins d’urgence. Selon les techniciens de la médecine le mot gratuité ne doit pas s’employer ainsi. Le terme le plus approprié est « la mesure d’exemption ».


 

La coordination et les journalistes se sont rencontrés le 25 mai passé à N’djamena pour échanger et expliquer clairement ce que c’est la gratuité de soins d’urgence. D’entrée de jeu, Dr Garba Tchang Salomon épidémiologiste, coordonnateur de l’unité de gestion de la gratuité de soins d’urgence s’est appesanti à présenter l’historique de la gratuité, des enjeux liés à la mesure instaurant la gratuité des soins d’urgence au Tchad, les urgences en question, les stratégies pour la continuité des soins d’urgence, l’état de  mise en œuvre, des difficultés persistantes ainsi que les effets immédiats et l’affluence  massive  des malades dans les hôpitaux. 

Le but de la rencontre  avec les professionnels de la communication est  d’évaluer la communication sur la gratuité des soins d’urgence. Selon les techniciens de la médecine le mot gratuité ne doit pas s’employer ainsi. Le terme le plus approprié est « la mesure d’exemption ». Ce mot gratuité des soins d’urgence a plongé totalement la population dans la confusion. Le citoyen lambda croit pour sa part que lorsqu’on est malade on vient à l’hôpital et on reçoit gratuitement les soins non ce n’est pas le cas précis au Tchad.  Pour Garba Tchang Salomon, il y a des cas isolés  que l’unité de gestion de la gratuité des soins d’urgence dont il est coordonnateur gère. Les cas, tels que le paludisme grave,  les accidents mortels de la voie publique, les accouchements, l’unité de gestion prend en charge pendant trois jours, passé ce délai les parents du malade peuvent payer maintenant les ordonnances, explique l’épidémiologiste.

De son argument, la gratuité des soins proprement dite se faisait dans les années 77.  Mais en 1985 les choses  ont pris autre connotation. Il révèle que l’initiative de Bamako a mis un accent sur la participation communautaire. Le Tchad notre pays clarifie-t-il, a pour sa part retenu, l’harmonisation des structures de la participation communautaire, lors de la première conférence nationale organisée en décembre 1997. 

S’agissant des enjeux, le coordonnateur reconnaît qu’il manque la communication en milieu populaire. S’ajoute à cela,  la précarité. Au chapitre des urgences en question, il fait remarquer qu’il existe de situation gynécologique, de grossesse molaire, abdomen aiguë et de l’intervention chirurgicale. Les stratégies visent à pérenniser les soins d’urgence, renforcer la reforme hospitalière. Abordant le volet des difficultés persistantes, il informe qu’au niveau du personnel, il y a une mauvaise compréhension de la pérennité au lieu de s’impliquer davantage pour encourager les autorités à promouvoir.

 




Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)