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ACTUALITES

Tchad: Jarmaya, enfin l’espoir d’un carburant abordable


Alwihda Info | Par Alwihda Info - 12 Juin 2011



 

Le Tchad a perdu tout espoir de construire une raffinerie, mais grâce à la coopération avec la société chinoise CNPC il a pu aller en joint venture à hauteur de 60% pour la Chine et 40% pour sa part afin de créer la Société de Raffinage de N’djamena (SRN). La SRN s’emploie à nous construire  une raffinerie à Djarmaya en deux ans. Dans bientôt la raffinerie de N’djamena utilisera le  brut produit dans les champs de Rônier dans le Loug Chari. L’ouverture des vannes a eu lieu le 1er mars dernier dans la dite localité par le chef d’Etat et aura la capacité de traitement de 20000 barils par jour. Ce brut sera transporté par le pipeline du Rônier à Djarmaya sur une distance de 311 km. Notons que les produits de cette raffinerie sont à savoir du gasoil, de l’essence super, du jet avion, du pétrole lampant, du fuel lourd du polypropylène et du gaz GPL. En plus, elle produira sa propre électricité destinée à sa consommation et une partie de 20 mégas sera mise à la disposition de N’djamena. Les démarches avec le ministère des infrastructures et celui du pétrole vont déjà bon train pour le transfert de ces 20 mégawatts de Djarmaya à N’Djamena. Pour le Tchad, la raffinerie doit profiter à tous les Tchadiens.

 

Dans cette logique, la population aurait son carburant à un prix abordable si on s’appuie sur la logique des discussions en cours avec tous les partenaires. On peut penser qu’à la régulation de prix et à la réorganisation du secteur pétrolier, les travailleurs tchadiens vont cesser de crier. Le prix du carburant  est en train d’être travaillé et il sera fixé. Sur les plans des ressources humaines et la formation, la raffinerie s’en est penchée et un plan d’embauche dans sa phase actuelle a même été arrêté. Il s’agit de recruter 125 Tchadiens de toutes spécialités confondues dont plus de 40 sont déjà opérationnels à Djarmaya.

                                  Elysée N

 

Le FER n’a pas résolu de problèmes

 

Les lampadaires se sont éteints sur les travaux de fonds d’entretien routiers de l’Afrique le 7 juin 2011 à l’hôtel Kempinski.

Mme Mahdié Outmane secrétaire d’Etat aux Infrastructures s’est félicitée aux conclusions pertinentes auxquelles sont parvenus les participants avant de dire que par rapport aux performances des entreprises et bureaux d’études, il s’avère nécessaire de rappeler que la construction de route coûte extrêmement chère. Donc il est important, selon Mme le ministre, que des entreprises adjudicataires des marchés fassent leur travail dans le respect des règles de l’art.

L’Association  des Fonds d’Entretien Routiers d’Afrique (AFERA) en collaboration avec le ministère des infrastructures a tenu sa 5ème réunion du groupe d’Afrique centrale du 6 au 7 juin dernier à Ndjamena.

 

Pour booster l’économie d’un pays, il serait incontestablement meilleur que les infrastructures routières soient entretenues. Ainsi chaque membre de la zone CEMAC se préoccupe de la construction des routes et doit en tenir compte dans ses programmes prioritaires. L’important levier dans notre démarche vers l’économie constitue l’investissement le plus approprié et  le chemin le plus sûr pour atteindre d’importantes croissances socioéconomiques. Sachons que là où passe la route le développement suit. Cependant Mahadié Outman secrétaire d’Etat à au ministère des infrastructures  qui présidait la 5ème  réunion a déclaré que les infrastructures routières coutent chères. Et d’ajouter que la construction d’une route ou sa réhabilitation nécessite de gros moyens financiers. C’est pour quoi l’avènement des fonds d’entretien routier dits 2ème génération dans les années 90 a été salué par les états eux-mêmes et les partenaires au développement. Les FER de l’avis de S.E, ont non seulement apporté une solution adéquate au préoccupant problème du déficit d’entretien routier dans nos pays mais ils sont également des mécanismes efficaces de financement des réseaux routiers.

 

A ce jour, d’importants progrès ont été réalisés. On assiste à un accroissement remarquable de financements disponibles pour entretenir les routes avec une nette amélioration des modalités de gestion des réseaux routiers, une gestion rigoureuse  et transparente qu’attestent les audits techniques et financiers des fonds routiers. Il en a résulté une éclosion de nombreuses  entreprises locales de travaux publics pourvoyeuses d’emploi et qui contribuent à la réduction de la pauvreté. Nonobstant les efforts consentis restent insatisfaits a indiqué Mahadié Outman qui estime que « l’avènement des fonds d’entretien routiers n’a pas cependant résolu tous les problèmes. De nombreuses difficultés subsistent. De leur traitement diligent dépend l’efficacité des responsables du sous-secteur de l’entretien routier. Il s’agit essentiellement du non-respect par les usagers de la route et des actes de vandalisme perpétrés sur les équipements routiers par des usagers indélicats ».

 

 Enfin elle se dit satisfaite d’ores et déjà  de la qualité des échanges et des conclusions pertinentes des participants.

M .W. B

 

 

Enfin la douane aura des douaniers consciencieux

 

Pour améliorer le niveau intellectuel de futurs contrôleurs à la douane dans  la zone surtout appelée  CEMAC, l’école inter-état à Bangui en Centrafrique a, à la forte demande, organisé un concours  des contrôleurs la semaine passée à N’djamena. Ils sont 220 candidats à composer ce concours. Selon l’inspecteur principal des douanes, directeur de formation à l’école inter-états de la CEMAC à  BANGU I, « ce concours se réalise grâce aux besoins émis par l’école ». Il reconnait qu’il manque cruellement de formation et des recyclages c’est pourquoi les douaniers en exercice n’arrivent pas à maitriser le domaine de leur institution. Il a informé que surtout ceux qui sont recrutés dans le tas n’ont pas une connaissance douanière et ce sont eux qui foutent la merde à la population en pourchassant les fraudeurs à vue et en donnant une bonne image de la douane qui en réalité une institution qui contribue pleinement à l’amélioration de l’économie du pays dans le grand respect du citoyen. Il faut rappeler à titre d’exemple qu’au Tchad, les douaniers appelés communément Bogobogo sévissent sans foi ni loi au niveau des deux ponts de la mort où plusieurs personnes auraient été tuées, humiliées ou torturées, des biens des paisibles citoyens sont arrachés et confisqués sans aucune mesure légale.

                                                                                   

 Par  M.W.B

 

 




Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)