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TCHAD

Tchad : L'avion A340 n'appartient pas à Air Inter1, selon des avocats


Alwihda Info | Par Info Alwihda - 4 Novembre 2017


Cet avion épinglé en Syrie dans le transport des armes n’appartient pas à la compagnie aérienne Air1ter1 selon le collectif des avocats de Mathias


Air Inter1

Le représentant du collectif des avocats du président directeur général de la compagnie Air Inter1, Maître Moune Koudanbé, a fait ce samedi 4 novembre 2017 au Radisson Blue Hôtel, un point de presse relatif à la procédure initiée contre la compagnie Air Inter1 et son PDG Mathias Tsarsi. Le collectif des avocats a tenu à éclairer l’opinion nationale et internationale sur la désinformation qui circule à travers certains medias, d’après-eux.

Ce point de presse vise à dénoncer l’interpellation de plusieurs personnes dont Mathias, intervenue sur des bases de soupçons et d’éventualités formulées par l’ambassade des États-Unis auprès des autorités tchadiennes par une correspondance dont la réalisation pourrait engendrer des conséquences répréhensibles.

Il s’agissait en somme de mener des activités préventives pour éviter, le cas échéant, la conclusion d’un éventuel contrat de vente portant sur un aéronef de type cargo IL-18D appartenant à Air Inter1 (compagnie de droit tchadien) dont l’acquéreur, la compagnie AGHALIEAKOU Airways du Swaziland serait indésirable.

D’après le collectif, selon encore ledit courrier de l’Ambassadrice des USA au Tchad, AGHALIEAKU Airways du Swaziland agirait pour le compte de la compagnie nationale iranienne Mahan Air qui serait en liaison directe avec des groupes terroristes opérant en Irak, notamment la garde révolutionnaire islamique dénommée force Qods. Le courrier américain ajoute que Mahan Air aurait fournis un appui financier, matériel et technologique à ce groupe terroriste.

Ainsi, l’ambassade des États-Unis au Tchad a fait part de ses préoccupations aux autorités tchadiennes quant au rôle que pourrait jouer cet avion (aéronef) cargo Ilushin s’il venait à être transféré à la compagnie Aghalieuaku Airways.

Le représentant du collectif des avocats du président-directeur général de la compagnie Air Inter1, Maitre Moune Koudanbé a indiqué que l’ambassade américaine a sollicité des autorités tchadiennes que des investigations soient menées et que des informations portant sur cet aéronef (Cargo Ili8D), son propriétaire (compagnie Air Inter1), sa police d’assurance, sa maintenance et ses déplacements soient communiqués à l’office américaine de l’aviation civile.

Par ailleurs, il s’étonne qu’au lieu de mener des enquêtes auprès de la compagnie Air Inter1 afin de répondre aux attentes des américains formulées en date du 1er août 2017, la compagnie de transport aérien dirigé par son PDG Mathias Tsarsi, a contre toute attente reçu une lettre d’avertissement de l’autorité de l’aviation civile (ADAC) lui faisant mention d'une circulation de ses avions dans un espace prohibé.

« Alors que l’arrêté suspendant l’agrément et le certificat de transport aérien d’Air Inter1 a été purement et simplement annulé, le directeur général de l’ADAC a, contre toute attente, par simple décision, suspendu l’agrément et le certificat de transport aérien de AirInter1 et ce, au mépris des principes du parallélisme des formes et de la hiérarchie des actes administratifs. Ce qui est vraiment faux et archi-faux, Air Inter1 ne dispose ni d’un avion de type A340, moins encore d'une immatriculation y afférente contrairement aux propos du directeur de l’ADAC tenus dans un entretien accordé au journal français La lettre du Continent, laissant de côté la question du Cargo Ilushin 18D pour dire finalement qu’un autre avion de type Airbus 340-312 appartenant à une compagnie aérienne tchadienne circulerait dans une zone prohibée en Syrie. Tout le monde sait que cet avion a été acheté par la compagnie aérienne syrienne Arab Airlin et depuis février 2007, vole sous l’immatriculation syrienne YK AZA », précise Maitre Moune Koudanbé.

Les avocats de Mathias Tsarsi déplorent et protestent énergiquement contre l’interdiction faite à certains conseils de leur client de pouvoir communiquer avec lui, et ce, en violation flagrante du sacro-saint principe du droit de la défense prévu par l’article 52 du nouveau code de procédure pénale. Cet article dispose que « le gardé à vue ou l’inculpé peut, aussitôt après la notification de la garde à vue ou de l’inculpation, communiquer librement avec son conseil. L’interdiction de communiquer ne s’applique pas à celui-ci », précise le collectif.

En outre, le collectif d'avocats estime s'en remettre entièrement au premier magistrat du pays pour que justice soit rendue à la compagnie Air Inter1, et que son PDG puisse recouvrer immédiatement sa liberté.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)