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Tchad: La fédération de Judo accuse le ministère de la culture, de la jeunesse et des sports


Alwihda Info | Par Alwihda Info - 23 Septembre 2010


L'’objectif recherché est d’amener la presse à aider la fédération à atteindre les responsabilités qu’elle s’est assignées. Le directeur de l’arbitrage, Djarmah Ouaiddo a déploré l’absence des medias dès la première année de l’existence afin de publier et diffuser les résultats probants réalisés par l’union des judokas. Il cite entre autres la première médaille africaine reçue et passée sous silence


 

A chaque fois que la fédération demande de moyens financiers pour  participer aux compétitions afin de glaner des points, le ministère fait sourde oreille.

 

A un moment où la Fédération se dirige tout droit vers son enterrement, elle surgit brusquement pour organiser une journée d’information sur l’arbitrage  et les règles de compétition de judo à l’intention des judokas, du ministère et des hommes des médias. Ensuite lever l’équivoque sur cette méconnaissance inquiétante. C’était le 7 septembre à N’Djaména.

 

L’objectif recherché est d’amener la presse à aider la fédération à atteindre les responsabilités qu’elle s’est assignées. Le directeur de l’arbitrage, Djarmah Ouaiddo  a déploré l’absence des medias dès la première année de l’existence afin de publier et diffuser les résultats probants réalisés par l’union des judokas. Il cite entre autres la première médaille africaine reçue et passée sous silence. « Personne n’en a parlé aux tchadiens alors que nous étions le 3ème pour le championnat africain de judo. Puis que personne n’en a parlé c’est resté un manque à gagner pour nous. Cela nous choque », rugit le directeur.

 

S’agissant du ministère « c’est pire » renchérit M. Djarmah Ouaiddo. Car lance-t-il à chaque fois que la fédération demande de moyens financiers pour  participer aux compétitions afin de glaner des points, le ministère fait sourde oreille, il ferme le robinet.

 

Abordant le chapitre de ses élèves judokas, il informe que la compétition comprend une surface de sécurité et de combat. Ces surfaces, selon lui, sont faites à partir des tatamis qui mesurent 1m par deux. Et d’ajouter que pour une meilleure compétition, les nouvelles règles permettent aux arbitres de bien gérer une situation lorsqu’ils donnent une sanction; car ils expliquent celle-ci par un geste approprié. Le responsable de la fédération a également expliquer l’ambition de la fédération qui est celle de chercher par tous les moyens à participer à la compétition.

 

Selon son avis, il faut chercher de qualification. Or ailleurs les  compétiteurs ont commencé les entrainements alors que au Tchad rien n’est prêt jusqu’à là.

 

Le président de la fédération tchadienne de judo Abakar Djermah  se dit déterminé pour porter de kimono et se présenter sur le tapis. « Je regrette l’erreur commise par les responsables du ministère tutelle et personne n’a osé demander, ni des excuses, ni de pardon pour justifier  le mutisme montré vis-à-vis de son association pendant 5 ans d’existence », fait observer regrettablement le président. Pour eux, grogne-t-il furieusement, ils ont dans leur tête que, le judo ne répond pas aux attentes du public. «  Je vais m’assumer pour que les entrainements puissent commencer la fin de ce mois. Il n’y aura pas de cadeau chez les garçons pour ce mandat-ci. On doit apporter un résultat satisfaisant chez les garçons. Aller au cimetière ou vaincre. Je descends moi-même sur le tapis pour ça. Il faut qu’on se révolte, se réveille », rassure fermement M. Abakar Djermah.

 

Il lance un appel à ceux qui sont en train d’oublier l’importance du judo ou qui ont déjà oublié  de s’approcher de la fédération pour en savoir plus ses maux et la soutenir dans ses projets.  « Le judo a besoin de la contribution, de la présence du soutien de la presse et du public afin de faire savoir aux autorités du ministère de la culture, de la jeunesse et des sports que cette fédération existe, malgré les problèmes rencontrés », quête-t-il indirectement.

 

Doumtoïngar

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