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Tchad : La session criminelle de la cour d’appel de Mongo rend ses sentences


Alwihda Info | Par Abdoussamat Mahamat - 3 Mars 2021


Les principales infractions ayant fait l’objet de l’ouverture de cette session sont, entre autres, l’assassinat, le meurtre, l’empoisonnement et le viol.


Ouverte le 25 février par la cour d’appel de Mongo, la session criminelle vient de rendre ses différentes sentences. Les responsables des différentes infractions ont été sévèrement punis, conformément aux lois de la République. Il faut dire que les principales infractions ayant fait l’objet de l’ouverture de cette session sont, entre autres, l’assassinat, le meurtre, l’empoisonnement et le viol. Les peines se situent entre 5 à 20 ans de prison ferme. Le président de la cour d’appel de Mongo, Namia Fulgent a donné les sentences issues de la décision de la cour.

L’infraction qui avait attiré l’attention du grand public, est la circonstance atténuante dont a un boutiquier reconnu coupable de du viol sur une mineure de quatre ans, l’auteur ayant reconnu les faits qui lui sont reprochés. Il a néanmoins été reconnu coupable et condamné à 5 ans de prison ferme et d’une amende de 2 500 000 FCFA. « L’auteur courait une peine de 10 à 20 ans de prison ferme. Puisque l’auteur a reconnu les faits, il bénéficie d’une circonstance atténuante et bénéficie d’une atténuation liée à la délinquance primaire », a déclaré le président de la cour d’appel.

Dans les mêmes dossiers, un différend lié au litige foncier qui avait opposé deux communautés dans le Salamat et qui s’était soldé par la mort de trois personnes, la justice a rendu public la sentence. 54 personnes étaient impliquées dans ces meurtres parmi lesquels 24 personnes appréhendées et 30 autres évadées. Trois d’entre eux ont reconnu avoir tué trois personnes, dont deux hommes et une femme enceinte. La justice a condamné les auteurs de cet assassinat et leurs complices à 20 ans de prison ferme chacun.

Le dossier lié au crime d’empoisonnement a été délibéré à 15 ans de prison ferme et d’une amende de 16 000 000 de FCFA de dommages et intérêts. Un autre auteur de viol a été condamné à 10 ans d’emprisonnement ferme et à 8 000 000 de Fcfa à titre de dommages et intérêts sur la victime. « La prison est une école. Ceux qui sont condamnés doivent purger leur peine, conformément à leurs infractions et aux lois. Car la justice appliquera la loi dans toute sa rigueur sur tout auteur de crimes et d’autres infractions », a rappelé le substitut du procureur général près la cour d’appel, Hinlina Guidjinga.



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