L’objectif de cette session de deux jours est d’évaluer les mécanismes existants en matière de gouvernance participative. Les participants analyseront les forces et les faiblesses du système actuel et proposeront des solutions. Une plateforme communautaire de redevabilité sociale devrait être mise en place pour garantir une gouvernance locale plus ouverte et équitable.
La maire adjointe de la commune de Mao, Mme Zara Bintou Mouta Mbodou, a tout d'abord souhaité la bienvenue à l'assistance. Le coordonnateur de l’ONG CIAUD Canada, Abdoul Djimokobaye, a quant à lui assuré que son institution travaillera à renforcer les capacités techniques des organisations locales en encourageant la participation active de la société civile dans le dialogue et la prise de décisions.
Pour Goureissy Diallo, spécialiste de la gouvernance locale à l'Unicef, le projet vise à renforcer les capacités des acteurs locaux dans le but de créer un environnement où les droits des enfants sont non seulement respectés, mais également protégés.
Le secrétaire général de la province du Kanem, Annour Djibrine Abdoulaye, a insisté sur l’importance cruciale de ce projet pour la promotion des droits des enfants au Tchad, expliquant que la gouvernance est une question sensible qui touche directement la vie politique et socio-économique.
L'initiative s’adresse principalement aux organisations de la société civile, aux associations communautaires de base, aux leaders religieux et traditionnels, aux jeunes, aux femmes et aux personnes vivant avec un handicap, considérés comme les couches les plus vulnérables.