Signés en 2010 et 2017 puis révisés à plusieurs reprises jusqu’en 2025, ces accords avaient pour objectif de renforcer la conservation et la lutte contre le braconnage. Toutefois, le gouvernement tchadien justifie leur rupture par une série de manquements graves.
Parmi les raisons avancées figurent :
- la recrudescence du braconnage et le manque d’investissements concrets en matière d’infrastructures, de conservation et de lutte anti-braconnage ;
- le non-respect des clauses essentielles des accords par APN ;
- les difficultés de collaboration avec les autorités de tutelle des aires protégées ;
- ainsi qu’une attitude jugée indélicate et irrévérencieuse de l’organisation vis-à-vis du gouvernement tchadien.
Dans son communiqué, le ministre de l’Environnement, Hassan Bakhit Djamous, précise que le Tchad reste ouvert à de nouveaux partenariats, à condition qu’ils soient « sérieux, respectueux et mutuellement bénéfiques », avec pour finalité la conservation de la faune et la protection des aires protégées du pays.
Cette décision marque un tournant majeur dans la gestion environnementale du Tchad, où la préservation de la biodiversité et la lutte contre le braconnage demeurent des enjeux cruciaux.