La direction du parti Les Transformateurs a exigé mercredi dans un post publié sur sa page la libération immédiate de Siguidé Djimtoïdé, militant transformateur, enlevé le 23 mai 2025. Ces arrestations arbitraires et ces enlèvements ciblés ne sont pas des actes de justice.
Militant engagé du parti Les Transformateurs, Siguidé Djimtoidé, connu sous le pseudonyme « Révolutionnaire Tchadien », a été enlevé dans la matinée du 22 mai par des agents du service de renseignements, selon ses proches. Très suivi sur Facebook avec plus de 9 000 abonnés, il s’était particulièrement illustré très critique à l’égard du pouvoir tchadien, après l’arrestation de Succès Masra et sa mise en détention préventive.
Selon sa famille, il avait reçu plusieurs menaces anonymes, tant par téléphone qu’à son domicile. Son épouse a indiqué que son mari a été contraint à faire de publications contre le parti « Les Transformateurs » après son enlèvement. « Nous avons appris qu’il est enlevé et détenu à la direction générale des renseignements et d’investigations, sans que nous n’ayons accès à lui. Nous ignorons dans quel état se trouve mon mari », s’est alarmée son épouse hier soir sur FM Liberté.
Le cas des arrestations arbitraires ou des enlèvements se multiplient, visant particulièrement des journalistes, des hommes politiques ou des acteurs de la société civile critiquant sévèrement le régime du Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno, un an après son accession au pouvoir après la tenue des élections générales boycottées et contestées par une bonne partie de l’opposition.
Le 23 avril dernier, Éric Ndoassal, conseiller en investissement à INPULSE-Tchad, a été violemment enlevé à son bureau au prestigieux hôtel Radisson Blu de N’Djamena. 5 hommes, 3 en treillis militaire, 2 en civil, qui se sont identifiés comme des agents de renseignements généraux selon des témoins oculaires, l’ont embarquée manu militari dans un véhicule non immatriculé.
Me Delphine Kemneloum Djiraibé, son avocate, avait dénoncé cet enlèvement avec fermeté. M. Ndoassal est diabétique, privé de traitement, et vraisemblablement détenu hors de tout cadre légal. Les démarches officielles pour le localiser dans les lieux de détention sont restées vaines.
Il y a 8 mois, Robert Gam, secrétaire général du Parti Socialiste sans Frontières (PSF), pour avoir demandé la libération de ses militants, est arrêté et toujours détenu dans les geôles des renseignements généraux. La semaine surpassée, un autre citoyen a été enlevé en pleine journée devant la radio RNT, selon des témoins.
Militant engagé du parti Les Transformateurs, Siguidé Djimtoidé, connu sous le pseudonyme « Révolutionnaire Tchadien », a été enlevé dans la matinée du 22 mai par des agents du service de renseignements, selon ses proches. Très suivi sur Facebook avec plus de 9 000 abonnés, il s’était particulièrement illustré très critique à l’égard du pouvoir tchadien, après l’arrestation de Succès Masra et sa mise en détention préventive.
Selon sa famille, il avait reçu plusieurs menaces anonymes, tant par téléphone qu’à son domicile. Son épouse a indiqué que son mari a été contraint à faire de publications contre le parti « Les Transformateurs » après son enlèvement. « Nous avons appris qu’il est enlevé et détenu à la direction générale des renseignements et d’investigations, sans que nous n’ayons accès à lui. Nous ignorons dans quel état se trouve mon mari », s’est alarmée son épouse hier soir sur FM Liberté.
Le cas des arrestations arbitraires ou des enlèvements se multiplient, visant particulièrement des journalistes, des hommes politiques ou des acteurs de la société civile critiquant sévèrement le régime du Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno, un an après son accession au pouvoir après la tenue des élections générales boycottées et contestées par une bonne partie de l’opposition.
Le 23 avril dernier, Éric Ndoassal, conseiller en investissement à INPULSE-Tchad, a été violemment enlevé à son bureau au prestigieux hôtel Radisson Blu de N’Djamena. 5 hommes, 3 en treillis militaire, 2 en civil, qui se sont identifiés comme des agents de renseignements généraux selon des témoins oculaires, l’ont embarquée manu militari dans un véhicule non immatriculé.
Me Delphine Kemneloum Djiraibé, son avocate, avait dénoncé cet enlèvement avec fermeté. M. Ndoassal est diabétique, privé de traitement, et vraisemblablement détenu hors de tout cadre légal. Les démarches officielles pour le localiser dans les lieux de détention sont restées vaines.
Il y a 8 mois, Robert Gam, secrétaire général du Parti Socialiste sans Frontières (PSF), pour avoir demandé la libération de ses militants, est arrêté et toujours détenu dans les geôles des renseignements généraux. La semaine surpassée, un autre citoyen a été enlevé en pleine journée devant la radio RNT, selon des témoins.