Dans leur déclaration, ils affirment que « les populations subissent des exactions, des séquestrations et des amendes arbitraires imposées par l’ONG NOÉ et les autorités locales, sur la base d’une convention locale qualifiée d’illégale ».
Créé le 15 mars 2022 par la loi N°003/PCMT/2022, le Parc National Zah-Soo couvre désormais 81 000 hectares, contre 13 000 hectares pour l’ancienne réserve de faune de Binder-Léré fondée en 1974. Le collectif déplore que cette expansion ait été menée sans consultation des populations locales et sans aucun processus d’indemnisation, bien que de nombreux villages soient désormais intégrés ou encerclés par le parc.
Un rapport de mission du collectif, corroboré par des procès-verbaux dressés par des huissiers de justice en octobre 2023 et mai 2025, documente une spoliation massive des terres agricoles et des pâturages. Des localités comme Binder et plusieurs villages se trouvent à moins de 200 mètres des nouvelles limites du parc, certaines étant directement incluses, avec des menaces de déguerpissement.
Le collectif affirme également que depuis deux ans, des milliers de champs ont été détruits par des éléphants qui errent de jour comme de nuit dans les zones habitées, provoquant des dégâts matériels, des blessures et parfois des pertes humaines. Cette situation a entraîné une grave crise : raréfaction des terres cultivables, disparition des zones de pâturage, appauvrissement massif, insécurité croissante et tensions entre agriculteurs et éleveurs.
Les membres du collectif dénoncent une convention locale signée entre l’ONG NOÉ, le Complexe d’Aires Protégées de Binder-Léré (CAPBL) et certaines autorités locales. Selon eux, cette convention a pour seul objectif d’organiser la spoliation des terres et l’enrichissement personnel de certains acteurs, à travers un système d’amendes dont la répartition serait la suivante :
Le collectif rappelle qu’une véritable convention locale devrait prévoir :
Créé le 15 mars 2022 par la loi N°003/PCMT/2022, le Parc National Zah-Soo couvre désormais 81 000 hectares, contre 13 000 hectares pour l’ancienne réserve de faune de Binder-Léré fondée en 1974. Le collectif déplore que cette expansion ait été menée sans consultation des populations locales et sans aucun processus d’indemnisation, bien que de nombreux villages soient désormais intégrés ou encerclés par le parc.
Un rapport de mission du collectif, corroboré par des procès-verbaux dressés par des huissiers de justice en octobre 2023 et mai 2025, documente une spoliation massive des terres agricoles et des pâturages. Des localités comme Binder et plusieurs villages se trouvent à moins de 200 mètres des nouvelles limites du parc, certaines étant directement incluses, avec des menaces de déguerpissement.
Le collectif affirme également que depuis deux ans, des milliers de champs ont été détruits par des éléphants qui errent de jour comme de nuit dans les zones habitées, provoquant des dégâts matériels, des blessures et parfois des pertes humaines. Cette situation a entraîné une grave crise : raréfaction des terres cultivables, disparition des zones de pâturage, appauvrissement massif, insécurité croissante et tensions entre agriculteurs et éleveurs.
Les membres du collectif dénoncent une convention locale signée entre l’ONG NOÉ, le Complexe d’Aires Protégées de Binder-Léré (CAPBL) et certaines autorités locales. Selon eux, cette convention a pour seul objectif d’organiser la spoliation des terres et l’enrichissement personnel de certains acteurs, à travers un système d’amendes dont la répartition serait la suivante :
- Sous-préfets : 20 %
- Chefs de canton : 15 %
- Sarkissanou concerné : 5 %
- CAPBL : 15 %
- Magistrats, OPJ et autres agents : 5 %
- Trésor public : 40 %
Le collectif rappelle qu’une véritable convention locale devrait prévoir :
- Une concertation effective sur les limites du parc,
- Des mécanismes d’indemnisation pour les populations affectées,
- Et l’affectation d’une partie des revenus du parc au développement des communautés environnantes.
- L’annulation immédiate de la convention locale jugée illégale ;
- La réduction de la superficie actuelle du parc à celle de la réserve de 1974, voire un retour au statut de réserve de faune ;
- La délimitation claire d’une zone tampon pour freiner la divagation des animaux ;
- L’indemnisation des victimes des destructions de terres ;
- La mise en œuvre de projets de développement local dans les zones affectées.