"Ce qui me gène, c'est le mot : "à main levée". Je suis gêné par cette disposition. Quand c'est à bulletin secret, il y a une question de liberté de choix que celui qui est amené à voter assume", affirme Mahamat Nour Ibedou.
"Le vote à main levée ne garantit pas le respect intégral des libertés. Ça ne fait pas partie des libertés publiques. Seul le vote à bulletin secret est vraiment démocratique. (...) Nous connaissons le contexte tchadien", poursuit-il.
Mahamat Nour Ibedou, actuel président de la Commission nationale des droits de l'Homme (CNDH), appelle au sérieux et à ne pas transiger :
"Le vote à main levée ne garantit pas le respect intégral des libertés. Ça ne fait pas partie des libertés publiques. Seul le vote à bulletin secret est vraiment démocratique. (...) Nous connaissons le contexte tchadien", poursuit-il.
Mahamat Nour Ibedou, actuel président de la Commission nationale des droits de l'Homme (CNDH), appelle au sérieux et à ne pas transiger :
"Pourquoi, au moment du vote, on prépare des isoloirs ? C'est parce que le citoyen qui doit aller exercer une liberté publique doit l'exercer de manière pleine et entière. Nous connaissons le contexte tchadien (...) Le vote a tendance à être vicié. Nous sommes ici pour trouver une solution à tous les maux que nous avons connus. Nous n'avons pas le droit de transiger sur quoi que ce soit parce que l'enjeu, c'est le bien-être de notre peuple. Soyons sérieux, soyons responsables. Il ne faut pas qu'on s'amuse"