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Tchad : Une loi plus dissuasive pour combattre la corruption


Alwihda Info | Par - 5 Décembre 2013


Des médicaments destinés aux soins gratuits sont vendus au marché noir et des budgets destinés à la lutte contre le paludisme sont inconsciemment détournés. Difficile de comprendre ces corrompus sans foi, ni loi, qui, au lieu de contribuer à la lutte contre le paludisme, précipitent la mort des malades. Pour combattre la corruption, il faut prévoir une loi plus dissuasive.


Tchad : Une loi plus dissuasive pour combattre la corruption
N'DJAMENA (Tchad), Alwihda. Rien ne va plus dans l'administration tchadienne. Aucune administration n'est épargnée par la corruption et les détournements. Là où le contrôle passe, des malversations financières sont découvertes. Cette fois-ci, c'est le ministère de la santé qui est responsable d'un détournement de près d'un milliard de Francs CFA. Pire, la somme détournée est destinée à la lutte contre le paludisme et à la gratuité des soins.

Plusieurs responsables sont licenciés ou mis aux arrêts. Le ministre de l'Assainissement a exigé le remboursement de toutes les sommes détournées par les corrompus. Difficile de comprendre ces corrompus sans foi, ni loi, qui, au lieu de contribuer à la lutte contre le paludisme, précipitent la mort des malades.

Des médicaments destinés aux soins gratuits sont vendus au marché noir et des budgets destinés à la lutte contre le paludisme sont inconsciemment détournés. Des villas poussent comme des champignons au Tchad sans qu'on sache la provenance de l'argent. Que fait-on de ces corrompus criminels ? Suffit-il de les licencier ou de leur demander de rembourser l'argent ? Pour combattre la corruption, il faut prévoir une loi plus dissuasive. Va t-on laisser le ministre de l'assainissement, M. Abderamane Salah poursuivre sa mission ?

En tout cas, la population tchadienne a apprécié la manière musclée du ministre qui vise à dénicher les corrompus. Mais il faut aller au delà des simples agents, estime la population qui souhaite que cette procédure de lutte contre la corruption touche les ministres, jusque là épargnés.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)