Une audience s’est tenue le lundi 29 septembre 2025 au tribunal de grande instance de N’Djamena. Un détenu de la maison d’arrêt de Klessoum y a comparu pour une affaire de vente de terrain litigieuse à Guilmey, dans le 1er arrondissement de la capitale.
Le plaignant affirme avoir acheté un terrain d’un hectare, non borné et communément appelé « Achwayi », pour la somme de 3 000 000 FCFA réglée en espèces. La transaction, dit-il, s’est déroulée en présence d’un témoin qu’il avait convoqué, du vendeur et du « Boulema » du quartier.
Il déclare avoir perdu à la fois le terrain et son argent, accusant le vendeur d’escroquerie. De son côté, le vendeur – actuellement détenu – conteste la version de l’acheteur. Il soutient avoir traité directement avec le témoin et non avec le plaignant, et affirme n’avoir reçu que 1 720 000 FCFA.
Pour appuyer ses propos, il s’est dit prêt à jurer sur le Coran. L’acheteur a également déclaré être disposé à prêter serment, assurant avoir conclu l’accord en présence du même témoin. L’avocat du détenu a mis en cause le rôle du témoin, qu’il accuse d’avoir joué un « double jeu ». « Comment se fait-il que, dans cette affaire qui l’implique aussi, seul mon client se retrouve en prison ? », a-t-il questionné, appelant à un élargissement de l’enquête.
À l’issue des auditions, les juges ont convoqué le témoin. Son témoignage n’ayant pas permis de départager clairement les deux versions, le tribunal a décidé de poursuivre les investigations et a renvoyé l’affaire au 6 octobre prochain pour une nouvelle audience.
Le plaignant affirme avoir acheté un terrain d’un hectare, non borné et communément appelé « Achwayi », pour la somme de 3 000 000 FCFA réglée en espèces. La transaction, dit-il, s’est déroulée en présence d’un témoin qu’il avait convoqué, du vendeur et du « Boulema » du quartier.
Il déclare avoir perdu à la fois le terrain et son argent, accusant le vendeur d’escroquerie. De son côté, le vendeur – actuellement détenu – conteste la version de l’acheteur. Il soutient avoir traité directement avec le témoin et non avec le plaignant, et affirme n’avoir reçu que 1 720 000 FCFA.
Pour appuyer ses propos, il s’est dit prêt à jurer sur le Coran. L’acheteur a également déclaré être disposé à prêter serment, assurant avoir conclu l’accord en présence du même témoin. L’avocat du détenu a mis en cause le rôle du témoin, qu’il accuse d’avoir joué un « double jeu ». « Comment se fait-il que, dans cette affaire qui l’implique aussi, seul mon client se retrouve en prison ? », a-t-il questionné, appelant à un élargissement de l’enquête.
À l’issue des auditions, les juges ont convoqué le témoin. Son témoignage n’ayant pas permis de départager clairement les deux versions, le tribunal a décidé de poursuivre les investigations et a renvoyé l’affaire au 6 octobre prochain pour une nouvelle audience.