
Un syndicaliste retraité a comparu le mercredi 1er octobre 2025, devant le tribunal de grande instance de N'Djamena, dans le cadre d'une audience civile.
L'ancien militaire, qui occupe les fonctions de secrétaire exécutif du syndicat des veuves et orphelins de retraités et de président du Comité de crise, est poursuivi pour des faits qualifiés de « rébellion envers ses chefs », par l'une des directions de la Caisse nationale des retraités du Tchad (CNRT).
Selon le prévenu, ces poursuites font suite à son audace d'avoir « dit la vérité » à un directeur de la CNRT, en lui demandant expressément de « ne pas retirer, ni couper les fonds destinés aux retraités ». Il a précisé qu'une assemblée générale s'était tenue à la Bourse du Travail et que la presse avait relayé leurs préoccupations.
Trois jours après cette médiatisation, le président de la République aurait effectué une visite inopinée au siège de la CNRT, situé dans le 5ème arrondissement. En défense, l'accusé a soutenu que lui et son organisation « n'ont jamais menacé les responsables, ni pointé d'armes sur eux, ni encore détruit un bien appartenant à l'État ».
L'accusation, quant à elle, affirme que le prévenu n'appartient pas à un groupe syndical et qu'il a semé le désordre. Mais son avocat a rétorqué qu'il était « irrecevable de qualifier les actes de son client de "rébellion" », arguant que ce dernier avait simplement œuvré en faveur des veuves, des orphelins et des retraités en organisant une assemblée générale et un sit-in. L'avocat a également vivement contesté l'affirmation selon laquelle son client n'appartiendrait à aucun syndicat.
Après avoir entendu les explications du prévenu, les juges ont décidé de reporter l'affaire au 15 octobre prochain.
L'ancien militaire, qui occupe les fonctions de secrétaire exécutif du syndicat des veuves et orphelins de retraités et de président du Comité de crise, est poursuivi pour des faits qualifiés de « rébellion envers ses chefs », par l'une des directions de la Caisse nationale des retraités du Tchad (CNRT).
Selon le prévenu, ces poursuites font suite à son audace d'avoir « dit la vérité » à un directeur de la CNRT, en lui demandant expressément de « ne pas retirer, ni couper les fonds destinés aux retraités ». Il a précisé qu'une assemblée générale s'était tenue à la Bourse du Travail et que la presse avait relayé leurs préoccupations.
Trois jours après cette médiatisation, le président de la République aurait effectué une visite inopinée au siège de la CNRT, situé dans le 5ème arrondissement. En défense, l'accusé a soutenu que lui et son organisation « n'ont jamais menacé les responsables, ni pointé d'armes sur eux, ni encore détruit un bien appartenant à l'État ».
L'accusation, quant à elle, affirme que le prévenu n'appartient pas à un groupe syndical et qu'il a semé le désordre. Mais son avocat a rétorqué qu'il était « irrecevable de qualifier les actes de son client de "rébellion" », arguant que ce dernier avait simplement œuvré en faveur des veuves, des orphelins et des retraités en organisant une assemblée générale et un sit-in. L'avocat a également vivement contesté l'affirmation selon laquelle son client n'appartiendrait à aucun syndicat.
Après avoir entendu les explications du prévenu, les juges ont décidé de reporter l'affaire au 15 octobre prochain.