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Tchad : curage des eaux de toilette, des voisins se battent à N'Djamena
L'incivisme va de mal en pire dans la ville de N'Djamena. Mercredi vers 20h27 au quartier Habena, un homme -assis devant sa porte avec ses amis et frères- regarde son voisin, torse nu, soulever la dalle du puisard et se mettre à curer les eaux de toilette. Au troisième sceau, l'odeur nauséabonde se répand, poussant le voisinage à déguerpir, alors qu'il s'apprêtait à suivre les informations de 20h30 à la radio nationale.
"Mais voisin, tu nous vois dehors et tu commences à curer les eaux de toilette. Est-ce que c'est normal ? D'ailleurs il n'est pas encore 22h ou 23h pour que tu cure les eaux", affirme l'homme en colère. "Je suis devant ma cour, en quoi cela te gêne que je cure les eaux ? Si tu ne veux pas l'odeur, rentre à la maison", réplique le voisin.
Les invectives ont fusé au point d'en venir aux mains. L'intervention des uns et des autres a permis de ramener le calme entre les deux voisins.
Dans plusieurs quartiers, les ménages aux faibles revenus creusent un puisard en dehors de la cour, près des ruelles ou au pied du mur, et placent des fûts pour recueillir les eaux de toilette.
D'autres construisent avec des briques cuites à la hauteur voulue, entre 1 à 1,5 mètre de profondeur, pour recueillir les eaux de toilette. Ces eaux sont curées une à deux fois par semaine. Tout dépend du nombre de personnes dans le domicile : s’ils sont peu, le curage se fait à la semaine. S'ils sont nombreux, c'est deux à trois fois dans la semaine et à tour de rôle.
Ailleurs où les locataires vivent ensemble avec le bailleur, c’est ce dernier ou ses enfants qui s’en chargent. Dans les celibatoriums, les locataires eux-mêmes s’organisent pour curer. Tout dépend du contrat verbal conclu le jour de la location.
Les puisards sont généralement curés aux environs de 22h à 23h. Les eaux sont jetées dans les rues du quartier. Pendant le curage, des odeurs nauséabondes se dégagent, provoquant la nausée et des nuisances pour le voisinage.
D’autres personnes par mécontentement et méchanceté curent parfois ces eaux aux environs de 20h et 21h, perturbant le voisinage et créant des conflits.
Auparavant, la mairie prenait l'initiative de rechercher les auteurs de ce type de nuisances avec l'aide des chefs de carré et de les sanctionner. "Où en est-on avec cette mesure pour freiner un peu cet incivisme caractérisé ?", s'interroge un habitant du quartier Habena.
Beaucoup de voisins se battent, se convoquent et se querellent souvent pour des différends liés au curage des eaux de toilette la nuit. Une règlementation précise s'impose pour ne pas porter atteinte au vivre ensemble.
"Mais voisin, tu nous vois dehors et tu commences à curer les eaux de toilette. Est-ce que c'est normal ? D'ailleurs il n'est pas encore 22h ou 23h pour que tu cure les eaux", affirme l'homme en colère. "Je suis devant ma cour, en quoi cela te gêne que je cure les eaux ? Si tu ne veux pas l'odeur, rentre à la maison", réplique le voisin.
Les invectives ont fusé au point d'en venir aux mains. L'intervention des uns et des autres a permis de ramener le calme entre les deux voisins.
Dans plusieurs quartiers, les ménages aux faibles revenus creusent un puisard en dehors de la cour, près des ruelles ou au pied du mur, et placent des fûts pour recueillir les eaux de toilette.
D'autres construisent avec des briques cuites à la hauteur voulue, entre 1 à 1,5 mètre de profondeur, pour recueillir les eaux de toilette. Ces eaux sont curées une à deux fois par semaine. Tout dépend du nombre de personnes dans le domicile : s’ils sont peu, le curage se fait à la semaine. S'ils sont nombreux, c'est deux à trois fois dans la semaine et à tour de rôle.
Ailleurs où les locataires vivent ensemble avec le bailleur, c’est ce dernier ou ses enfants qui s’en chargent. Dans les celibatoriums, les locataires eux-mêmes s’organisent pour curer. Tout dépend du contrat verbal conclu le jour de la location.
Les puisards sont généralement curés aux environs de 22h à 23h. Les eaux sont jetées dans les rues du quartier. Pendant le curage, des odeurs nauséabondes se dégagent, provoquant la nausée et des nuisances pour le voisinage.
D’autres personnes par mécontentement et méchanceté curent parfois ces eaux aux environs de 20h et 21h, perturbant le voisinage et créant des conflits.
Auparavant, la mairie prenait l'initiative de rechercher les auteurs de ce type de nuisances avec l'aide des chefs de carré et de les sanctionner. "Où en est-on avec cette mesure pour freiner un peu cet incivisme caractérisé ?", s'interroge un habitant du quartier Habena.
Beaucoup de voisins se battent, se convoquent et se querellent souvent pour des différends liés au curage des eaux de toilette la nuit. Une règlementation précise s'impose pour ne pas porter atteinte au vivre ensemble.
