Lors d’une conférence de presse, Max Kemkoye, porte-parole du GCAP, a dressé un constat alarmant, accusant le pouvoir du président Mahamat Idriss Déby Itno d’avoir « détruit ce qui restait de la République » pour instaurer une « monarchie absolue ».
Selon lui, « le point de non-retour » a été franchi avec la promulgation de la nouvelle Constitution, le 3 octobre dernier, qui marque, selon l’opposition, « la fin de la démocratie tchadienne ».
« Cette Constitution brise l’équilibre des pouvoirs », a dénoncé M. Kemkoye, estimant que le texte adopté « dans des conditions irrégulières et illégitimes » ouvre la voie à un pouvoir à vie, permettant au président Déby d’être « candidat indéfiniment ».
Le GCAP accuse le MPS, parti au pouvoir, de contrôler l’ensemble des institutions — du Parlement à la Justice —, rendant toute alternance démocratique impossible.
Un climat de peur et de répression
Au-delà du cadre institutionnel, les membres du GCAP ont dénoncé un environnement politique marqué par la peur, la censure et la surveillance permanente. Ils affirment que leurs activités sont entravées, leurs réunions perturbées, et leurs membres intimidés.
« Chaque tentative d’activité publique ou médiatique déclenche une véritable traque par les agents de l’ANS », a déclaré le porte-parole, accusant les services de renseignement d’être utilisés comme outil de répression politique.
Un retrait comme acte de résistance
Face à ce qu’ils qualifient d’« asphyxie totale », les partis membres du GCAP ont décidé de suspendre toutes leurs activités politiques.
Cette décision, effective à partir du 31 octobre 2025, sera maintenue « jusqu’à ce que les conditions minimales d’exercice politique et les droits reconnus à l’opposition soient rétablis et garantis ».
« Il ne s’agit pas d’un appel à la violence, mais d’un acte de résistance pacifique contre la confiscation des libertés », a précisé M. Kemkoye.
En se retirant, le GCAP entend refuser de « servir de caution à un régime autocratique » et alerter l’opinion nationale et internationale sur la dérive autoritaire du pouvoir tchadien.
L’avenir politique en suspens
En se retirant de la scène politique, le GCAP affirme « laisser libre cours à la dictature » tout en promettant de rester vigilant.
Ses dirigeants assurent que « le temps viendra où le peuple tchadien reprendra ses droits et libertés », évoquant la possibilité d’un sursaut populaire si la situation ne change pas.
Selon lui, « le point de non-retour » a été franchi avec la promulgation de la nouvelle Constitution, le 3 octobre dernier, qui marque, selon l’opposition, « la fin de la démocratie tchadienne ».
« Cette Constitution brise l’équilibre des pouvoirs », a dénoncé M. Kemkoye, estimant que le texte adopté « dans des conditions irrégulières et illégitimes » ouvre la voie à un pouvoir à vie, permettant au président Déby d’être « candidat indéfiniment ».
Le GCAP accuse le MPS, parti au pouvoir, de contrôler l’ensemble des institutions — du Parlement à la Justice —, rendant toute alternance démocratique impossible.
Un climat de peur et de répression
Au-delà du cadre institutionnel, les membres du GCAP ont dénoncé un environnement politique marqué par la peur, la censure et la surveillance permanente. Ils affirment que leurs activités sont entravées, leurs réunions perturbées, et leurs membres intimidés.
« Chaque tentative d’activité publique ou médiatique déclenche une véritable traque par les agents de l’ANS », a déclaré le porte-parole, accusant les services de renseignement d’être utilisés comme outil de répression politique.
Un retrait comme acte de résistance
Face à ce qu’ils qualifient d’« asphyxie totale », les partis membres du GCAP ont décidé de suspendre toutes leurs activités politiques.
Cette décision, effective à partir du 31 octobre 2025, sera maintenue « jusqu’à ce que les conditions minimales d’exercice politique et les droits reconnus à l’opposition soient rétablis et garantis ».
« Il ne s’agit pas d’un appel à la violence, mais d’un acte de résistance pacifique contre la confiscation des libertés », a précisé M. Kemkoye.
En se retirant, le GCAP entend refuser de « servir de caution à un régime autocratique » et alerter l’opinion nationale et internationale sur la dérive autoritaire du pouvoir tchadien.
L’avenir politique en suspens
En se retirant de la scène politique, le GCAP affirme « laisser libre cours à la dictature » tout en promettant de rester vigilant.
Ses dirigeants assurent que « le temps viendra où le peuple tchadien reprendra ses droits et libertés », évoquant la possibilité d’un sursaut populaire si la situation ne change pas.