Adoptée à la hâte par le Parlement le 3 octobre 2025, la réforme prolonge également la durée du mandat présidentiel de cinq à sept ans. L’opposition, qui a boycotté le vote, qualifie ce processus d’anticonstitutionnel et d’illégitime.
HRW estime que cette révision détruit un garde-fou démocratique essentiel, compromettant l’alternance politique et consolidant un régime à tendance autoritaire. Elle s’inscrit dans une tendance régionale où certains dirigeants d’Afrique centrale utilisent des réformes constitutionnelles pour se maintenir au pouvoir, en contradiction avec la Charte africaine de la démocratie.
L’organisation rappelle que le Tchad est déjà marqué par une forte répression politique, des violations de droits humains, et la condamnation du chef de l’opposition Succès Masra, emprisonné pour 20 ans après un procès jugé politique.
HRW appelle les autorités à : rétablir la limitation des mandats, libérer les prisonniers politiques, garantir un véritable pluralisme démocratique.
Selon Lewis Mudge, directeur de HRW pour l’Afrique centrale, « la répression est devenue la norme au Tchad » et la modification de la Constitution « réduit encore la possibilité d’un contrôle démocratique du pouvoir ».
HRW estime que cette révision détruit un garde-fou démocratique essentiel, compromettant l’alternance politique et consolidant un régime à tendance autoritaire. Elle s’inscrit dans une tendance régionale où certains dirigeants d’Afrique centrale utilisent des réformes constitutionnelles pour se maintenir au pouvoir, en contradiction avec la Charte africaine de la démocratie.
L’organisation rappelle que le Tchad est déjà marqué par une forte répression politique, des violations de droits humains, et la condamnation du chef de l’opposition Succès Masra, emprisonné pour 20 ans après un procès jugé politique.
HRW appelle les autorités à : rétablir la limitation des mandats, libérer les prisonniers politiques, garantir un véritable pluralisme démocratique.
Selon Lewis Mudge, directeur de HRW pour l’Afrique centrale, « la répression est devenue la norme au Tchad » et la modification de la Constitution « réduit encore la possibilité d’un contrôle démocratique du pouvoir ».