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Tchad : l'APCD célèbre la journée de la femme avec les détenues de Klessoum


Alwihda Info | Par Mahamat Abderaman Ali Kitire - 9 Mars 2021



À l’occasion de la Journée internationale de la femme, édition 2021, l'Association la Plume pour la Culture et le Développement (APCD), en partenariat avec l'administration pénitentiaire du ministère de la Justice, a célébré l'évènement avec les femmes détenues de la Maison d'arrêt de Klessoum, ce lundi 8 mars.

La cérémonie a été présidée par Fatimé Mahamat Tahir, représentante du ministre de la justice. Elle est placée sous le thème : « la réinsertion sociale des femmes détenues de la Maison d'arrêt et de correction de Klessoum ». Elle a vu la présence de toutes les femmes détenues et et Memadji Tokoye, régisseur 2ème adjoint de la maison d'arrêt de Klessoum, et de la députée Mme Achta Selguey.

Lançant la cérémonie, le représentant de l'ONG la Plume, Abdelssalam Moustapha Abba-zéne, a déclaré que l'APCD est une organisation non gouvernementale qui vise la réalisation des objectifs du développement durable. Elle œuvre essentiellement dans le domaine social et humanitaire, raison pour laquelle aujourd'hui, elle prend l'initiative, en partenariat avec le ministère de la Justice, de venir célébrer avec ses sœurs, mères, épouses et filles de cette maison d'arrêt, la Journée de la femme.

Cette journée permet à l'association et au gouvernement d'apporter un appui physique, moral et aussi matériel aux femmes détenues afin de les amener à une prise de conscience et d’espérer leur réinsertion dans la vie sociale, éventuellement après avoir purgé leurs peines.

Selon le directeur du pénitentiaire et des réinsertions, Madnangar Mbaïssanabé, "ces femmes détenues ne sont pas nées pour la prison, mais plutôt pour vivre en société, une société pleine d'espoir et d'encouragement afin d'atteindre leurs objectifs pour un développement durable". Il a ajouté qu’elles sont comme toutes ces femmes du monde qui rêvent d'avoir une vie meilleure pleine d'espoir et de succès pour une vie décente. La réinsertion sociale est un droit et un devoir pour elles dans cette prison.

La députée Achta Selguey indique que "la prison est un endroit pour une bonne prise de conscience, c'est pourquoi on dit qu'elle est une base pour l'éducation sociale". Elle a souligné que vivre en prison ne signifie pas être détesté où écarté.

La cérémonie a pris fin avec la remise des cadeaux composés d'étoffes, pagnes, cartons de savon et bien d'autres produits alimentaires et non alimentaires.





Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)