Barka Ratou, président de l'ARTN, a rappelé que le 24 mars 2024, le Conseil Constitutionnel a publié la liste des candidats retenus pour l'élection présidentielle du 6 mai 2024. Il a souligné la volonté du gouvernement d'engager un processus électoral biaisé malgré le bon sens, témoignant ainsi d'un esprit conflictuel.
Le Président a dénoncé toute activité ou comportement fondé sur le mépris du peuple tchadien, visant uniquement à accéder au pouvoir, à le conserver par tous les moyens, ou à s'y positionner, même au mépris de la conscience individuelle, pour participer à l'exercice du pouvoir.
Concernant la mort tragique de l'opposant Yaya Dillo Djerou, survenue le 28 février dernier, l'ARTN a appelé à la justice face à cette tragédie et à la brutalité de sa commission par l'État. Le parti a également exhorté les autorités judiciaires à prendre cette affaire au sérieux dans un pays qui se dit respectueux de l'État de droit, afin d'indiquer au peuple tchadien le sort réservé aux opposants politiques.
L'ARTN a souligné une tension sociale extrême, alimentée notamment par l'augmentation brutale du prix des produits pétroliers, les mouvements de grève dans plusieurs secteurs, dont l'éducation nationale, ainsi que par le climat d'insécurité croissant dans les campagnes et les villes. Le parti a également mentionné les frustrations croissantes liées au manque d'électricité et d'eau, devenues des denrées rares accessibles uniquement aux plus nantis.
"Face à ces conditions de vie difficiles, ceux qui détiennent les ressources de l'État se préparent à les gaspiller dans une campagne inutile, dépourvue d'enjeu et dénuée de toute empathie pour le peuple", a déclaré le président, soulignant un cynisme auquel son parti refuse de se rallier.
Le Président a dénoncé toute activité ou comportement fondé sur le mépris du peuple tchadien, visant uniquement à accéder au pouvoir, à le conserver par tous les moyens, ou à s'y positionner, même au mépris de la conscience individuelle, pour participer à l'exercice du pouvoir.
Concernant la mort tragique de l'opposant Yaya Dillo Djerou, survenue le 28 février dernier, l'ARTN a appelé à la justice face à cette tragédie et à la brutalité de sa commission par l'État. Le parti a également exhorté les autorités judiciaires à prendre cette affaire au sérieux dans un pays qui se dit respectueux de l'État de droit, afin d'indiquer au peuple tchadien le sort réservé aux opposants politiques.
L'ARTN a souligné une tension sociale extrême, alimentée notamment par l'augmentation brutale du prix des produits pétroliers, les mouvements de grève dans plusieurs secteurs, dont l'éducation nationale, ainsi que par le climat d'insécurité croissant dans les campagnes et les villes. Le parti a également mentionné les frustrations croissantes liées au manque d'électricité et d'eau, devenues des denrées rares accessibles uniquement aux plus nantis.
"Face à ces conditions de vie difficiles, ceux qui détiennent les ressources de l'État se préparent à les gaspiller dans une campagne inutile, dépourvue d'enjeu et dénuée de toute empathie pour le peuple", a déclaré le président, soulignant un cynisme auquel son parti refuse de se rallier.