Lors d'un point de presse organisé le 30 décembre 2025 à Abena, le président du parti FPF (Front Populaire pour la Fédération), Adoumbaye Daniel, a adressé ses vœux à la nation et a livré un réquisitoire pour le gouvernement en place.
Entre insécurité galopante, corruption systémique et violences politiques, l’opposant propose le fédéralisme comme l’unique remède aux « trois plaies » qui rongent le pays, selon lui. Pour le Front Populaire pour la Fédération, l’année 2025 qui s’achève ne laisse derrière elle qu’un goût d'amertume.
Dans un point de presse officiel, son leader, Daniel Adoumbaye, a dressé le portrait d’un Tchad à bout de souffle, marqué par ce qu’il qualifie de « triple échec du système centralisé ».
Les « trois plaies » d’un système à l’agonie
Le diagnostic du FPF s'articule autour de trois axes majeurs qui ont, selon lui, plongé les provinces dans le désespoir :
L’insécurité généralisée : Évoquant les rapports de l’ONU, le FPF rappelle que plus de 136 décès ont été enregistrés dans des conflits intercommunautaires au premier semestre 2025. Des localités comme Dibebe ou le Logone-Occidental sont citées comme les symboles de cette violence que le pouvoir central peine à contenir.
Le détournement des biens publics : Adoumbaye s'appuie sur les chiffres de l’Autorité Indépendante de Lutte contre la Corruption (AILC). Avec seulement 13 % des fonds détournés recouvrés, il dénonce une spoliation systématique des ressources. « Chaque franc détourné est une école en moins ou un hôpital en ruine », a-t-il martelé.
La violence politique : L’article dépeint une année 2025 de répression, citant les arrestations d'opposants comme Succès Masra en mai, ou le meurtre tragique de Yaya Dillo en février. La liberté de la presse est également pointée du doigt, le Tchad reculant à la 108ème place du classement de Reporters Sans Frontières.
Le fédéralisme : « Seul gage de paix »
Face à ce tableau noir, le FPF refuse la résignation. Pour Daniel Adoumbaye, 2026 doit être « l’année du grand choix » et de la rupture. La solution résiderait dans une « refondation fédéraliste » du pays, a-t-il proposé. Le président du FPF soutient que seul le fédéralisme fiscal et administratif permettra de rapprocher la gestion des ressources des citoyens, de garantir une meilleure transparence et de répondre spécifiquement aux crises locales que le « modèle uniforme » actuel ignore.
Un appel à la réconciliation nationale
En conclusion de son allocution, le leader du FPF a lancé une « triple exigence » pour l’année à venir : le rétablissement des libertés fondamentales, notamment l'abrogation des ordonnances liberticides de 2023, l’éthique dans la gestion publique et la promotion d’une véritable culture de la paix. Il demande notamment aux autorités la libération immédiate et sans condition de tous les détenus politiques qui croupissent dans les prisons à cause de leurs opinions.
Entre insécurité galopante, corruption systémique et violences politiques, l’opposant propose le fédéralisme comme l’unique remède aux « trois plaies » qui rongent le pays, selon lui. Pour le Front Populaire pour la Fédération, l’année 2025 qui s’achève ne laisse derrière elle qu’un goût d'amertume.
Dans un point de presse officiel, son leader, Daniel Adoumbaye, a dressé le portrait d’un Tchad à bout de souffle, marqué par ce qu’il qualifie de « triple échec du système centralisé ».
Les « trois plaies » d’un système à l’agonie
Le diagnostic du FPF s'articule autour de trois axes majeurs qui ont, selon lui, plongé les provinces dans le désespoir :
L’insécurité généralisée : Évoquant les rapports de l’ONU, le FPF rappelle que plus de 136 décès ont été enregistrés dans des conflits intercommunautaires au premier semestre 2025. Des localités comme Dibebe ou le Logone-Occidental sont citées comme les symboles de cette violence que le pouvoir central peine à contenir.
Le détournement des biens publics : Adoumbaye s'appuie sur les chiffres de l’Autorité Indépendante de Lutte contre la Corruption (AILC). Avec seulement 13 % des fonds détournés recouvrés, il dénonce une spoliation systématique des ressources. « Chaque franc détourné est une école en moins ou un hôpital en ruine », a-t-il martelé.
La violence politique : L’article dépeint une année 2025 de répression, citant les arrestations d'opposants comme Succès Masra en mai, ou le meurtre tragique de Yaya Dillo en février. La liberté de la presse est également pointée du doigt, le Tchad reculant à la 108ème place du classement de Reporters Sans Frontières.
Le fédéralisme : « Seul gage de paix »
Face à ce tableau noir, le FPF refuse la résignation. Pour Daniel Adoumbaye, 2026 doit être « l’année du grand choix » et de la rupture. La solution résiderait dans une « refondation fédéraliste » du pays, a-t-il proposé. Le président du FPF soutient que seul le fédéralisme fiscal et administratif permettra de rapprocher la gestion des ressources des citoyens, de garantir une meilleure transparence et de répondre spécifiquement aux crises locales que le « modèle uniforme » actuel ignore.
Un appel à la réconciliation nationale
En conclusion de son allocution, le leader du FPF a lancé une « triple exigence » pour l’année à venir : le rétablissement des libertés fondamentales, notamment l'abrogation des ordonnances liberticides de 2023, l’éthique dans la gestion publique et la promotion d’une véritable culture de la paix. Il demande notamment aux autorités la libération immédiate et sans condition de tous les détenus politiques qui croupissent dans les prisons à cause de leurs opinions.
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Tchad : le parti FPF dresse le bilan de 2025 et propose le fédéralisme pour 2026








