Ce mercredi 24 décembre 2025, le tribunal de grande instance de N’Djamena a prononcé des condamnations sévères dans trois affaires de vol.
Le ministère public a obtenu la condamnation à 10 ans d’emprisonnement ferme, sans clémence, avec transfert à la prison de Korotoro, d’un individu poursuivi pour le vol d’une voiture. Par ailleurs, deux jeunes poursuivies pour le vol d’un téléphone portable, ont été condamnées à 5 ans d’emprisonnement ferme.
Le procureur a motivé ces peines sévères par le manque de coopération et les contradictions des prévenus. Ces derniers ont en effet présenté, à la barre, des versions des faits, différentes de celles consignées dans leurs procès-verbaux. Dans la première affaire, l’accusé a reconnu les faits qui lui sont reprochés.
Il a déclaré avoir volé la voiture avec l’intention de « faire un tour en ville », mais s’être finalement livré aux forces de l’ordre après être tombé en panne de carburant. Dans le second cas, les deux jeunes femmes, ayant initialement indiqué avoir commis leur vol dans un lieu de chicha, ont finalement affirmé à l’audience l’avoir commis dans une mosquée.
Le procureur a relevé cette incohérence, soulignant que ces voleurs ciblaient des lieux de culte, tout en cherchant à manipuler la justice. La cour les a qualifiées de « personnes dangereuses pour la société », estimant qu’elles « volent, mentent et refusent de coopérer ».
Il a particulièrement insisté sur le cas du voleur de voiture, un Tchadien né en Arabie Saoudite, qu’il a qualifié de « voleur exceptionnel » : « Les lois sont claires. Envers de telles personnes, le ministère public ne doit pas faire preuve de clémence. »
Le ministère public a obtenu la condamnation à 10 ans d’emprisonnement ferme, sans clémence, avec transfert à la prison de Korotoro, d’un individu poursuivi pour le vol d’une voiture. Par ailleurs, deux jeunes poursuivies pour le vol d’un téléphone portable, ont été condamnées à 5 ans d’emprisonnement ferme.
Le procureur a motivé ces peines sévères par le manque de coopération et les contradictions des prévenus. Ces derniers ont en effet présenté, à la barre, des versions des faits, différentes de celles consignées dans leurs procès-verbaux. Dans la première affaire, l’accusé a reconnu les faits qui lui sont reprochés.
Il a déclaré avoir volé la voiture avec l’intention de « faire un tour en ville », mais s’être finalement livré aux forces de l’ordre après être tombé en panne de carburant. Dans le second cas, les deux jeunes femmes, ayant initialement indiqué avoir commis leur vol dans un lieu de chicha, ont finalement affirmé à l’audience l’avoir commis dans une mosquée.
Le procureur a relevé cette incohérence, soulignant que ces voleurs ciblaient des lieux de culte, tout en cherchant à manipuler la justice. La cour les a qualifiées de « personnes dangereuses pour la société », estimant qu’elles « volent, mentent et refusent de coopérer ».
Il a particulièrement insisté sur le cas du voleur de voiture, un Tchadien né en Arabie Saoudite, qu’il a qualifié de « voleur exceptionnel » : « Les lois sont claires. Envers de telles personnes, le ministère public ne doit pas faire preuve de clémence. »
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Tchad : trois voleurs condamnés à de lourdes peines de prison à N’Djamena







