Dans leur communiqué, les magistrats estiment que la réforme en cours, qui attribue désormais au Président du CSM la compétence de recevoir et de traiter les dénonciations contre les magistrats, affaiblit le rôle du Garde des Sceaux. Selon eux, cette mesure va à l’encontre des principes de bonne gouvernance de l’appareil judiciaire.
Ils rappellent que, conformément à l’article 15 du décret N°1092/PR/PM/2025, le ministre de la Justice est le seul responsable de la politique du gouvernement en matière de justice et des droits humains. Le transfert de ce pouvoir au président du CSM serait, selon eux, une atteinte à l’équilibre institutionnel, risquant de transformer le CSM en une instance « juge et partie ».
Menaces contre un juge d’instruction
Le second point abordé concerne les menaces adressées au juge Djouma Mahamadène Ali Obey, chargé de dossiers sensibles impliquant notamment des affaires de terrorisme. Les syndicats dénoncent fermement cette tentative d’intimidation, qu’ils considèrent comme une atteinte grave à la mission de juger et à la sécurité des acteurs judiciaires.
Ils appellent les plus hautes autorités à prendre des mesures urgentes pour garantir la sécurité du magistrat visé ainsi que celle de l’ensemble des acteurs judiciaires.
Appel au dialogue et à la réforme
Enfin, tout en dénonçant les dérives constatées, les syndicats se disent ouverts à un dialogue sincère et inclusif sur les réformes nécessaires pour renforcer l’efficacité et la crédibilité de la justice tchadienne.
Le communiqué a été signé par Moussa Wade Djibrine, président du SMT, et Tadja Bruno, président du SYAMAT.
Ils rappellent que, conformément à l’article 15 du décret N°1092/PR/PM/2025, le ministre de la Justice est le seul responsable de la politique du gouvernement en matière de justice et des droits humains. Le transfert de ce pouvoir au président du CSM serait, selon eux, une atteinte à l’équilibre institutionnel, risquant de transformer le CSM en une instance « juge et partie ».
Menaces contre un juge d’instruction
Le second point abordé concerne les menaces adressées au juge Djouma Mahamadène Ali Obey, chargé de dossiers sensibles impliquant notamment des affaires de terrorisme. Les syndicats dénoncent fermement cette tentative d’intimidation, qu’ils considèrent comme une atteinte grave à la mission de juger et à la sécurité des acteurs judiciaires.
Ils appellent les plus hautes autorités à prendre des mesures urgentes pour garantir la sécurité du magistrat visé ainsi que celle de l’ensemble des acteurs judiciaires.
Appel au dialogue et à la réforme
Enfin, tout en dénonçant les dérives constatées, les syndicats se disent ouverts à un dialogue sincère et inclusif sur les réformes nécessaires pour renforcer l’efficacité et la crédibilité de la justice tchadienne.
Le communiqué a été signé par Moussa Wade Djibrine, président du SMT, et Tadja Bruno, président du SYAMAT.