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AFRIQUE

Terrorisme : Le Niger appelle à lutter contre le phénomène au Sahel


Alwihda Info | Par Info Alwihda - 4 Mai 2021


Pendant ce temps, les organes des traités du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) et des ONG militent pour plus de respect des droits humains dans cette lutte contre le terrorisme.


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Dans cette région confrontée à toutes sortes de déstabilisations qui constituent un frein au développement socio-économique, le Niger a lancé le 3 mai 2021, un appel à la communauté internationale pour aider l’espace sahélo-saharien à rétablir la paix et la sécurité ; « En ce qui concerne la lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale, le Niger fait face depuis 2015 à une insécurité née de son voisinage avec certains pays qui constituent des graves foyers de tension », a déclaré Boubakar Hassan, ministre nigérien de la Justice et Garde des Sceaux, lors de de l’Examen périodique universel (EPU) de son pays par le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies.

Il faut dire que le Niger paie un lourd tribut de cette guerre asymétrique qui lui est imposée, et pour laquelle gouvernement consacre plus de 17% du budget de l’Etat à la sécurité. Les efforts du gouvernement sont par ailleurs mutualisés avec les actions des Forces mixtes régionales et internationales au profit des pays du G5 Sahel et du bassin du lac Tchad. De leur côté, les organes des traités du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) et des ONG ont appelé à plus de respect des droits humains dans cette lutte contre le terrorisme.

Dans son rapport compilant les préoccupations des organes des traités, le HCDH est revenu sur les inquiétudes du Comité des droits de l’homme concernant les allégations portant sur plusieurs cas dans lesquels des défenseurs des droits de l’homme auraient été arrêtés et condamnés au titre de la législation antiterroriste. Tout en étant conscient des difficultés transfrontalières auxquelles le Niger fait face dans sa lutte contre les groupes armés non étatiques qui menaient des attaques sur son territoire, le Comité contre la torture s’est inquiété des conséquences disproportionnées de l’état d’urgence en vigueur et régulièrement reconduit dans les régions de Diffa, de Tillabéry et de Tahoua.

« Le terrorisme, avec son lot d’assassinats, d’incendies, de destructions de biens, de déplacements et disparitions forcées, est sans doute le plus préoccupant des défis », a fait valoir le ministre de la Justice, relevant par ailleurs la détermination de Niamey, avec l’appui de la coopération internationale, à prendre en charge les centaines de milliers de réfugiés, de personnes déplacées internes et retournées.
L’Examen périodique a également été l’occasion pour Niamey d’insister sur certaines « importantes avancées dans l’amélioration de la situation des droits de l’homme et dans le domaine de la bonne gouvernance ».



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