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Tommy Tayoro Nyckoss, le gaou gigolo ivoirien qui fait la loi à Djibouti


Alwihda Info | Par Mouvement patriotique "IOG doit partir" - 21 Octobre 2016



Tommy Tayoro Nyckoss, le gaou gigolo ivoirien qui fait la loi à Djibouti
Ces jours-ci, une rixe opposant un ex-secrétaire d'état et un prince de haramous a défrayé la chronique et s'est répandue comme une traînée de poudre. Cette empoignade entre deux membres du pouvoir en place à Djibouti n'en finit pas de susciter l'indignation d'une partie des internautes. Ces derniers ont pris fait et cause pour l'ex-secrétaire d'état du régime de Guelleh/Khadra, le dénommé Badoul Hassan badoul, tout en vouant aux gémonies l'autre protagoniste. Le pugilat a en effet opposé le jeune disgracié Badoul et un certain Tommy Tayoro Nyckoss, époux de la fille aînée du couple présidentiel (Fatouma-Awo). Et la scène s'est déroulée dans la capitale djiboutienne dans la nuit du samedi 15 octobre au dimanche 16. Cette bagarre entre ces deux individus ne nous intéresse point et nous ne prenons parti ni pour l'un ni pour l'autre. Cependant, nous attirons l'attention sur le mari de Fatouma-Awo qui n'en est pas à ses premières frasques. L'incident qui agite la toile n'est malheureusement pas un cas isolé. Il est évident que ce Tommy fait la loi à Djibouti, ses frasques sont d'ailleurs connues et commentées dans certains milieux sans que celles-ci ne soient l'objet de poursuite judiciaire. Tommy a pris un malheur plaisir à jouer au caïd , il ne reconnaît pas au dessus de lui l'autorité de rien et de personne. Et pour cause, Tommy bénéficie du soutien sans faille de sa belle-mère, Khadra Haîd. Il est donc tout à fait normal qu'il ait la bride sur le cou et agit comme bon lui semble.

Qui est cet individu qui sème la terreur et fait la pluie et le beau temps dans notre pays? D'où nous vient-il?
Nous avons déjà alerté nos compatriotes sur le cas de ce personnage: il y a plus de 9 mois, nous lui avons consacré une vidéo et plusieurs articles dans lesquels nous pointions du doigt les méfaits de l'individu en question.
Aujourd'hui, il nous a semblé utile de refaire une présentation de ce personnage, de dresser son portrait et retracer son parcours.

Tommy Tayoro Nyckoss est son patronyme complet et l'homme est originaire de la Côte d’ivoire, un pays de la côte ouest-africaine. Partisan de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, aujourd’hui inculpé par la cour pénale internationale (CPI), Tommy végétait dans la banlieue parisienne avant de rencontrer la fille aînée du couple IOG/Khadra. En effet, la chance lui a souri un soir lorsque son chemin a croisé celui de Fatouma-Awo, devant une discothèque de la capitale française. Tommy a fait sa connaissance sur son lieu de travail, la boîte de nuit où il officiait comme videur ou portier. Fatouma-Awo tombe sous le charme de ce videur de boîte de nuit. S’en suit toute de suite une relation disons un peu spéciale entre les deux personnes. Au début de leur relation, le deal était clair : Tommy devait se faire entretenir en échange des faveurs sexuelles.Une relation tarifée. Un gigolo, voilà ce qu'était cet individu. Et il ne s'en cachait même pas, il se présentait comme « un gaou qui rend la vie plus belle ». Tommy faisait cette activité dégradante et amorale pour arrondir ses fins de mois. Apparemment, son travail de videur de boîte de nuit ne lui rapportait pas gros.

Après quelques rendez-vous tarifés, Tommy décide, sur les conseils insistants de Fatouma-Awo, de quitter son job de videur de night-club. Il se met dorénavant au service exclusive de sa généreuse. Avec son gigolo Tommy, la fille aînée du couple présidentiel écumait les night-clubs de la capitale française, se torchant souvent la gueule au cours de ses virées nocturnes et de préférence les alcools forts comme la vodka. Ce n’est point trahir un secret que d’affirmer que Fatouma-Awo est portée sur la bouteille. Notre couple fréquentait souvent la célèbre boîte de nuit afro, le très sèlect « Keur Samba ». Un établissement chic très prisé par la jeunesse dorée africaine et situé au 79 rue La Boétie, dans le fameux triangle d'or parisien. Entrer dans ce temple de la bringue, de la démesure et de la luxure n'est pas donné à tout le monde. Il faut montrer patte blanche pour y accéder, il faut avoir la carte comme on dit dans le jargon du monde de la nuit. « Quand vous consommez du champagne, vous pouvez rapidement vider la bouteille avec vos amis en quelques coupes et donc consommer de nouveau. Vous ne pouvez pas faire ça avec une bouteille de whisky ou de vodka, ça prend plus temps », explique un assidu qui venait régulièrement avec des fils de Présidents. « Il fallait montrer qu’on avait de l’argent. On consommait sans cesse, on fumait des gros cigares, on flambait, on était inconscient », ajoute-t-il.

La Lettre de l’Océan Indien (LOI) qui a consacré un dossier très intéressant sur la famille régnante y relate aussi la relation entre Fatouma-Awo et le dénommé Tommy. Voici le passage en question : « « Tandis que sa cadette s’occupe de politique, la fille aînée du couple présidentiel, Fatouma-Awo Ismaîl Omar Guelleh, a été chargée de superviser les affaires familiales dans l’immobilier et le BTP. Elle a notamment agi via la firme Independant Construction Company (ICC), dirigée par Wissam Abdallah Kassim, lequel ne faisait rien sans en référer à elle ou à la première dame. ICC a obtenu des contrats de gré à gré avec des sociétés nationales comme Djibouti Telecom, par exemple, avant d’être mise en liquidation fin 2011. Wissam Kassim ayant quitté le pays avec sa famille en juin et Fatouma-Awo s’était désintéressée de cette activité pour se rendre en France. Elle y a épousé l’ivoirien Nyckoss Tommy Tayoro, un homme bien plus âgé qu’elle à la réputation de play-boy et qu’elle a rencontré lors de ses virées nocturnes à Paris. Initialement, IOG ne voyait pas ce mariage d’un bon œil, mais Kadra Mahamoud Haîd a pris la défense de leur fille et les choses se sont finalement arrangées. Fatouma-Awo est revenu à Djibouti avec son époux et leur premier enfant, auquel le chef de l’état s’est beaucoup attaché. Elle a cherché à reprendre les activités commerciales dans le BTP, tandis que son mari a crée en novembre 2013 la société de vols charters Ivory Jet Services, d’abord essentiellement présente sur Internet mais qui a fini par s’imposer comme organisatrice des déplacements à l’étranger du chef de l’état. Bien plus délurée que sa sœur cadette et adepte des piercings, Fatouma-Awo s’intéresse aux musiques urbaines. Elle avait organisé, début juillet 2011, à l’hôtel Djibouti Palace Kempinski un Djib-urban festival auquel ont participé une demi-douzaine de groupes venus de l’étranger, hébergés à titre promotionnel par l’hôtel et dont les billets d’avion ainsi que les cachets avaient été réglés par la Banque Centrale de Djibouti (BCD), à la demande du gouverneur de cette institution, son oncle Djama Mahamoud Haîd. C’est via ce type de connexion que le contact a été pris avec Bruce Dickinson, ancien chanteur de groupe de rock Iron Maiden et actuel président de Cardiff Aviation, afin que cette société apporte son appui au décollage de la nouvelle compagnie aérienne étatique Air Djibouti, fondée en mai 2015. Fatouma-Awo compte également parmi ses amis Malika Bongo (surnommée Kika), la fille aînée du président gabonais Ali Bongo, qui s’est rendu en visite officielle à Djibouti en janvier 2013. La première avait déjà invité la seconde en 2012 et l’avait logé pendant quinze jours au Djibouti Palace Kempinski. Elles avaient ensuite eu la permission d’emprunter l’avion présidentiel pour se rendre en voyage d’agrément à Dubaî. Avant d’épouser Fatouma-Awo, Nyckoss Tommy Tayoro avait eu des vues sur Malika Bongo, mais il avait été dissuadé par l’entourage de celle-ci. ».

Il convient d’apporter quelques précisions à cet extrait de la LOI tiré de l’excellent dossier intitulé « Comment Ismail Omar Guelleh gouverne en famille avec Kadra, Naguib, Saad et les autres ? ». Au bout de quelques semaines, la relation entre Fatouma-Awo et Tommy change de nature : ce qui devait arriver arriva, l'ivoirien met la fille d'IOG/Khadra en cloque. L'encloquée informe tout de suite sa mère, la régente de haramous Khadra Haid. Cette dernière prend les choses en main : marier sa fille Fatouma-Awo avant que sa grossesse ne soit visible, telle doit être sa priorité. Khadra haîd organisera le mariage de sa fille avec son gigolo Tommy dans le plus grand secret. IOG ne va être mis au courant qu'au dernier moment. Au mariage de Fatouma-Awo étaient présents la marraine Khadra Haid, l’oncle Djama Haid, le bouffon de la cour Hachi Afwéné, l’autre tonton Mohamed Hassan de la présidence, le demi-frère Naguib Abdallah, la demi-sœur Nazli Abdallah, les deux frangins Haibado et Aînaché. Manquaient à l’appel le tyran Guelleh et sa famille (ses frères et ses innombrables cousins).

Quelques temps après la célébration de son mariage, Fatouma-Awo va mettre au monde son premier enfant à la maternité de l’hôpital américain de Neuilly. Le couple s'installe dans un premier temps à l'hôtel particulier de la famille Guelleh, un bien mal acquis sis au 91 avenue Henri Martin (dans le très chic 16 ème arrondissement de Paris), avant d'élire domicile dans un luxueux appartement non loin de cette résidence. La pendaison de crémaillère et tous les frais afférents au train de vie dispendieux des jeunes mariés vont être pris en charge par la marraine Khadra.

Après le pardon d'IOG à leur endroit, le couple rentre à Djibouti. Fatouma-Awo reprend ses activités de business-woman et Tommy crée la société « star management Djibouti » dont le but étant officiellement de travailler l’événementiel. C'est ainsi qu'il fait venir dans notre pays des rappeurs dégénérés comme Booba ou la fouine dans le cadre du programme « djib-urban festival ». Un festival qui s'est déroulé au Kempinski, un palace obligé d’abriter la lubie de l'époux de la fille aînée d’IOG.

Ensuite, le couple travaille en tandem et s'adjuge des pans entiers de l'économie de notre pays ( du BTP aux télécommunications en passant par le transport aérien, rien ne leur échappe). Une économie déjà gangrenée et cornaquée par le régime prédateur dirigé d'une main de fer par le couple Guelleh/Khadra. Tommy et sa go Fatouma-Awo ont mis la main sur les maigres richesses nationales, gèrent de nombreuses affaires très lucratives. Le couple Tommy/Fatouma-Awo prospère sous l’œil bien bienveillant et protecteur de la régente de haramous, Khadra Haid. C’est cette dernière qui tire les ficelles dans l’ombre du dictateur Guelleh.

En novembre 2013, Tommy se lance dans le business de l'aviation et crée la société de vols charters « Ivory Jet Services ». Pour la promotion de sa nouvelle société, il s’est offert les pages de jeune à fric. Et en décembre 2014, Tommy participe en compagnie de sa go Fatouma-Awo au salon de l’aviation privée et d’affaires du Moyen-Orient à Dubaî. Très belle consécration. Alors que notre pays ne dispose même pas d'un petit avion, Tommy peut se targuer d'ores et déjà de la possession d'une flotte. L'ex-videur possède en effet un Falcon 50 et un Falcon 900, une flotte basée à l’aéroport d’Ambouli. Ses charters sont entreposés dans un hangar fermé et bien sécurisé. La société de Tommy assure désormais les déplacements à l’étranger du despote IOG.

Aujourd’hui, la fortune de ce gigolo se chiffre en centaines de millions de dollars. Une fortune expresse et illicite. Du jour au lendemain, Tommy est devenu riche comme Crésus, grâce au pillage et à la prédation des maigres ressources de notre pays. Dire que cet ivoirien n'était qu'un petit videur d'une boîte de nuit il y a à peine six ans. Quelle ascension fulgurante pour ce « Morgan dhagax » !

Malheureusement, force est de constater qu'être gendre du couple présidentiel vous ouvre très grand les portes du pouvoir et les vannes des caisses de l'état. Outre le cas de l'ivoirien Tommy, citons les deux autres gendres que sont le "morgan hurdee" Ali Hassan Bahdon, mari de Nazli Khadra haid et le "morgan dare-dare" (jeu de mots somali-français) Djama speed, mari de Haïbado.

Tommy a ceci de particulier qu'il mène un train de vie de Nabab d'une manière ostentatoire. Ses dépenses donnent le vertige : voitures de luxe, habits de grands couturiers, voyages hors de prix, etc. La semaine dernière, Tommy a été aperçu au volant d'une rutilante grosse cylindrée. Il circulait à vive allure dans les rues de la capitale à bord d'une Bentley, la célèbre voiture de luxe. Rien n’est trop beau pour le gaou gigolo de haramous quand il s’agit de claquer de l’argent et de frimer. L’ex-videur de boîte de nuit a des goûts dispendieux et la dépense facile. Tommy ne regarde pas à la dépense quand il s’agit de se gâter pour reprendre une expression ivoirienne. Muni d’un passeport diplomatique qui lui permet d’entrer et de sortir comme ça lui chante partout, Tommy aime à fréquenter lors de ses déplacements les plus grands palaces comme vous pouvez le voir dans la vidéo disponible sur cette page Facebook. Pendant que les Djiboutiens restent encagés dans une prison à ciel ouvert bien gardée par les geôliers de haramous. Tommy passe ses vacances dans des endroits paradisiaques, tels que Dubaï, Paris, Londres ou Miami.

Les dépenses somptuaires de ce gigolo contrastent avec la réalité socio-économique de notre pays où plus de 80 % de la population vivent sous le seuil de pauvreté, selon les organisations onusiennes ou internationales. Bienvenue au pays de la tyrannie de Guelleh/Khadra !



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