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REACTION

Un "tract" sur le Président congolais irrite


Alwihda Info | Par Georges Peres Vimont - 6 Avril 2015


Le site camerounais d’information Camer.be manque de professionnalisme. Dans sa dernière livraison, il vient de publier un tract intitulé « Congo Brazzaville : constitution, Sassou sort le référendum de ses cuisses.» Une parfaite illustration qui prouve que ce site est un média de bas étage.


Georges Peres Vimont (Auteur libre) - "Camer.be : un média poubelle"

Depuis un certain temps, le site camer.be s’est assigné, malencontreusement, la mission d’écrire sur le Congo, sans respect des normes et éthiques de la pratique du journalisme et sans une connaissance objective de la vie politique de la République du Congo, au point de vouloir confondre ce pays à son Cameroun natal, pays où l’alternance politique n’a pas droit de cité. A ce site de comprendre que la profession de journaliste est un art, donc aucune place pour l’improvisation.

Son article, qui est en réalité un tract, parce que non signé, intitulé CONGO-BRAZZAVILLE : CONSTITUTION, SASSOU SORT LE RÉFÉRENDUM DE SES CUISSES, est une atteinte à l’honorabilité et à la dignité d’un Chef d’Etat. Orienté et sous la dictée de ceux qui souhaitent le malheur des Congolais, sans être congolais, il s’agit en clair d’une campagne machiavélique visant à désorienter le peuple congolais des sa vision actuelle, celle du travail.

Vision qui est en parfaite harmonie avec l’orientation fondamentale du président Denis Sassou N’Guesso, énoncée le 31 décembre 2014, dans le message de vœux de nouvel an en ces termes : « L’élection présidentielle ce sera en 2016 et les élections législatives en 2017. On a le temps de les voir arriver. Travaillons d’abord. Viendra après le temps des joutes électorales. »

L’occasion était là bien indiquée pour ce site camerounais de s’approprier la pensée du Chef de l’Etat de l’Etat Congolais, et en faire une lecture objective. Parce que le métier pour lequel il s’engage, lui apprend que les faits sont sacrés et les commentaires sont libres.

Si ce tract sur le Congo, loin s’en faut, n’aura jamais la popularité, tant rêvée, en voulant prostituer le métier de journalisme, qui en démocratie, est présenté comme le 4ème pouvoir. Mais, si l’on veut donner à cet article l’image d’un papier de presse, alors son auteur, a le devoir de revoir sa copie. Ce qui lui permettra de bien cerner les règles élémentaires de sa profession. Fait ainsi, ce soi-disant journaliste aura acquis les techniques rédactionnelles de base du journalisme et améliorer la qualité de ses travaux écrits destinés à la publication.

Ces notions de base, une fois intériorisés, donneront à ce site, en mal de popularité, la matière sur les égards dus à un chef de l’Etat et à la profession du journalisme. Le contraire, et c’est ce que Camer.be fait montre, n’est que poussière de merde, exactement.

Le site Camer.be, qui a encore beaucoup à apprendre sur le métier choisi et sur le Congo, doit savoir, et c’est la règle en démocratie, en République du Congo, contrairement au Cameroun (où Paul Biya est au pouvoir depuis 1982 sans alternance démocratique), c’est peuple, en tant que souverain qui aura le devoir de départager pouvoir et opposition sur le principe de changer ou non la constitution du 20 janvier 2002.

Puisque pouvoir et opposition soutiennent des points de vue qui se valent, présentant ainsi la ligne politique de chaque formation politique. A défaut de consensus sur la question, le souverain primaire s’exprimera par le vote. Démocratiquement n’est ce pas objectif ?

Denis Sassou N’Guesso pourra t-il ou non se repositionner ? C’est bien l’énigme, puisqu’il ne s’est pas encore prononcé sur la question, parce que préoccupé par l’exécution harmonieuse du contrat de confiance avec le peuple congolais.

A l’évidence Camer.be, qui se veut porte parole de l’opposition congolaise, ne devrait pas personnaliser le débat. S’il veut s’en occuper, au lieu de s’occuper de la proximité, c'est-à-dire de ce qui se passe au Cameroun, son pays, le fondamental à faire, c’est qu’il se serve de sa tribune, afin de mieux rendre explicite l’enjeu actuel et la promotion de l’Etat de droit en République du Congo.

Aussi aura –t-il fait œuvre utile en appréhendant les valeurs démocratiques et républicaines qui sont au cœur de la démocratie, en construction au Congo, une démocratie qui affirme son attachement au respect des prérogatives du souverain primaire qui est le peuple congolais.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)