Dans son allocution, le représentant du président du Conseil National de Concertation des Producteurs Ruraux du Tchad (CNCPRT), Soumaine Albachar, a rappelé que la vision du CNCPRT est de parvenir à une agriculture paysanne entreprenante, assumant des fonctions économiques, sociales, culturelles et écologiques durables, garantissant ainsi la sécurité et la souveraineté alimentaire. Le CNCPRT milite globalement pour l’essor du secteur agrosylvo-pastoral et halieutique sur l’ensemble du territoire national.
Le Code pastoral, issu de larges concertations et d’analyses, a été élaboré pour assurer la gestion des ressources naturelles et foncières, et sécuriser les productions agropastorales. Ce processus, conduit de novembre 2009 à décembre 2011 par le Ministère de l’Élevage, a malheureusement été abandonné en raison de contestations diverses. Cet abandon constitue un frein au développement agropastoral de notre pays. Les communautés continuent à se déchirer, le sang est versé quotidiennement, et la cohabitation pacifique est compromise, faute d’un cadre légal formel.
Cette relecture représente une occasion ultime de résoudre définitivement cette problématique. Mettons de côté nos égos, nos différences et nos appartenances sociales pour faire preuve d’objectivité dans les travaux. Le patriotisme doit nous guider afin que le futur Code pastoral soit un levier d’épanouissement, de paix et d’espoir pour les générations futures.
Prenant la parole, Ahmat Abdoulfathi, secrétaire général de la Confédération des Organisations Professionnelles de Pasteurs et Acteurs de la Filière Bétail au Tchad, a insisté sur l’importance de cette relecture pour une paix durable et harmonieuse entre les différents usagers des ressources naturelles, au service du développement socioéconomique de notre pays, terre d’agriculteurs, d’éleveurs et de producteurs ruraux. Cette initiative, appuyée par des campagnes de sensibilisation, de plaidoyer et de lobbying, doit conduire à l’adoption, la vulgarisation et la mise en œuvre effective du Code.
Dans son mot de circonstance, le délégué général du gouvernement auprès de la province de Hadjer-Lamis, le général Ahmat Kardayo Hissein, a salué l’importance de cet atelier pour la gestion durable des ressources pastorales, la paix sociale et le développement rural inclusif. Il a rappelé que la province de Hadjer-Lamis, d’une superficie de 31 426 km² et comptant une population cosmopolite estimée à 562 957 habitants dont plus de 80 % vivent de l’agro-pastoralisme est confrontée à de nombreux défis : mobilité pastorale, accès à l’eau et aux pâturages, pressions foncières croissantes, changement climatique et conflits agro-pastoraux. Il a appelé à adapter le Code pastoral aux réalités actuelles, à encadrer les pratiques d’élevage, à prévenir les conflits d’usage et à promouvoir une cohabitation pacifique.
Dans son discours d’ouverture, le Ministre de l’Élevage et de la Production Animale, le Pr Abderahim Awat Atteib , a rappelé que le secteur de l’élevage occupe une place essentielle dans l’économie nationale. Il représente 18 % du PIB, assure la subsistance d’environ 40 % de la population rurale et repose sur un cheptel estimé à près de 150 millions de têtes, toutes espèces confondues, dont 80 % en mode d’élevage mobile. Il a souligné que les autorités de la République, soucieuses du développement socioéconomique du pays, accordent une attention particulière à l’élevage pastoral, moteur d’une croissance durable.
Le Code pastoral, issu de larges concertations et d’analyses, a été élaboré pour assurer la gestion des ressources naturelles et foncières, et sécuriser les productions agropastorales. Ce processus, conduit de novembre 2009 à décembre 2011 par le Ministère de l’Élevage, a malheureusement été abandonné en raison de contestations diverses. Cet abandon constitue un frein au développement agropastoral de notre pays. Les communautés continuent à se déchirer, le sang est versé quotidiennement, et la cohabitation pacifique est compromise, faute d’un cadre légal formel.
Cette relecture représente une occasion ultime de résoudre définitivement cette problématique. Mettons de côté nos égos, nos différences et nos appartenances sociales pour faire preuve d’objectivité dans les travaux. Le patriotisme doit nous guider afin que le futur Code pastoral soit un levier d’épanouissement, de paix et d’espoir pour les générations futures.
Prenant la parole, Ahmat Abdoulfathi, secrétaire général de la Confédération des Organisations Professionnelles de Pasteurs et Acteurs de la Filière Bétail au Tchad, a insisté sur l’importance de cette relecture pour une paix durable et harmonieuse entre les différents usagers des ressources naturelles, au service du développement socioéconomique de notre pays, terre d’agriculteurs, d’éleveurs et de producteurs ruraux. Cette initiative, appuyée par des campagnes de sensibilisation, de plaidoyer et de lobbying, doit conduire à l’adoption, la vulgarisation et la mise en œuvre effective du Code.
Dans son mot de circonstance, le délégué général du gouvernement auprès de la province de Hadjer-Lamis, le général Ahmat Kardayo Hissein, a salué l’importance de cet atelier pour la gestion durable des ressources pastorales, la paix sociale et le développement rural inclusif. Il a rappelé que la province de Hadjer-Lamis, d’une superficie de 31 426 km² et comptant une population cosmopolite estimée à 562 957 habitants dont plus de 80 % vivent de l’agro-pastoralisme est confrontée à de nombreux défis : mobilité pastorale, accès à l’eau et aux pâturages, pressions foncières croissantes, changement climatique et conflits agro-pastoraux. Il a appelé à adapter le Code pastoral aux réalités actuelles, à encadrer les pratiques d’élevage, à prévenir les conflits d’usage et à promouvoir une cohabitation pacifique.
Dans son discours d’ouverture, le Ministre de l’Élevage et de la Production Animale, le Pr Abderahim Awat Atteib , a rappelé que le secteur de l’élevage occupe une place essentielle dans l’économie nationale. Il représente 18 % du PIB, assure la subsistance d’environ 40 % de la population rurale et repose sur un cheptel estimé à près de 150 millions de têtes, toutes espèces confondues, dont 80 % en mode d’élevage mobile. Il a souligné que les autorités de la République, soucieuses du développement socioéconomique du pays, accordent une attention particulière à l’élevage pastoral, moteur d’une croissance durable.
Cependant, ces dernières décennies, les évolutions agro-climatiques, démographiques et politiques ont bouleversé les systèmes agropastoraux. La mobilité des éleveurs, essentielle à la valorisation des ressources, a été perturbée, provoquant des tensions croissantes entre acteurs ruraux. La gestion des ressources naturelles souffre de gaspillage, de dégradation et engendre des conflits parfois meurtriers. Les textes réglementaires en vigueur sont souvent inadaptés aux réalités actuelles.
Il est donc impératif de doter le pays d’un Code pastoral à double objectif : contribuer à la paix sociale et sécuriser les systèmes de production pour lutter efficacement contre la pauvreté et renforcer la sécurité alimentaire. Nous sommes aujourd’hui réunis pour entamer cette relecture, étape cruciale pour bâtir un cadre législatif solide, juste et en phase avec les besoins actuels des acteurs du pastoralisme, comme recommandé par le Dialogue National Inclusif et Souverain (DNIS) de 2022.
Sous la clairvoyance du Président de la République, Chef de l’État, le Gouvernement de la 5ᵉ République, sous la coordination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, M. l’Ambassadeur Allah-Maye Halina, accorde une attention particulière à la mise en œuvre du Chantier 9, Action 69, sous-action 10, qui vise à doter le Tchad d’un Code pastoral.
Cette assise réunit les provinces du Bahr El-Gazel, Hadjer-Lamis, Kanem et du Lac, témoignant d’un engagement régional fort autour de cette cause nationale jusqu'à le 11 juin 2025.
Il est donc impératif de doter le pays d’un Code pastoral à double objectif : contribuer à la paix sociale et sécuriser les systèmes de production pour lutter efficacement contre la pauvreté et renforcer la sécurité alimentaire. Nous sommes aujourd’hui réunis pour entamer cette relecture, étape cruciale pour bâtir un cadre législatif solide, juste et en phase avec les besoins actuels des acteurs du pastoralisme, comme recommandé par le Dialogue National Inclusif et Souverain (DNIS) de 2022.
Sous la clairvoyance du Président de la République, Chef de l’État, le Gouvernement de la 5ᵉ République, sous la coordination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, M. l’Ambassadeur Allah-Maye Halina, accorde une attention particulière à la mise en œuvre du Chantier 9, Action 69, sous-action 10, qui vise à doter le Tchad d’un Code pastoral.
Cette assise réunit les provinces du Bahr El-Gazel, Hadjer-Lamis, Kanem et du Lac, témoignant d’un engagement régional fort autour de cette cause nationale jusqu'à le 11 juin 2025.