Ce classement place le pays juste derrière le Togo et devant la Côte d’Ivoire, dans une zone ouest-africaine où le coût de l’alimentation équilibrée demeure relativement faible comparé à d’autres régions du continent.
Un coût faible… en apparence
Si ces chiffres témoignent d’un certain avantage pour le Tchad, la réalité est plus nuancée. Le rapport souligne que de nombreux ménages tchadiens, en particulier en zones rurales, n’ont pas les revenus nécessaires pour atteindre ce seuil minimal. En d’autres termes, même lorsque l’alimentation est relativement bon marché, elle reste économiquement inaccessible pour une partie importante de la population.
L’importance d’un meilleur accès
Au Tchad, comme ailleurs, l’enjeu ne se limite donc pas à la disponibilité des denrées. La faible éducation nutritionnelle, la prédominance des féculents dans les habitudes alimentaires et le manque de diversité dans l’offre locale réduisent la capacité des familles à accéder à une alimentation véritablement équilibrée. Les inégalités entre zones urbaines et zones rurales aggravent également cette situation.
Un défi pour les politiques publiques
Ce classement interpelle les autorités tchadiennes. Il rappelle la nécessité d’investir dans la production locale, la logistique et l’accès aux marchés, tout en renforçant les actions de sensibilisation à la nutrition. Car au-delà du coût, l’enjeu majeur reste la capacité des ménages à transformer ces prix relativement bas en une alimentation réellement saine et durable.
À l’échelle continentale, le Tchad se situe bien loin de pays comme l’Algérie ou la Mauritanie, où l’alimentation saine coûte jusqu’à 4,9 $ par jour, mais il partage avec eux un défi commun : rendre cette alimentation accessible à tous, et pas seulement disponible sur les marchés.
Un coût faible… en apparence
Si ces chiffres témoignent d’un certain avantage pour le Tchad, la réalité est plus nuancée. Le rapport souligne que de nombreux ménages tchadiens, en particulier en zones rurales, n’ont pas les revenus nécessaires pour atteindre ce seuil minimal. En d’autres termes, même lorsque l’alimentation est relativement bon marché, elle reste économiquement inaccessible pour une partie importante de la population.
L’importance d’un meilleur accès
Au Tchad, comme ailleurs, l’enjeu ne se limite donc pas à la disponibilité des denrées. La faible éducation nutritionnelle, la prédominance des féculents dans les habitudes alimentaires et le manque de diversité dans l’offre locale réduisent la capacité des familles à accéder à une alimentation véritablement équilibrée. Les inégalités entre zones urbaines et zones rurales aggravent également cette situation.
Un défi pour les politiques publiques
Ce classement interpelle les autorités tchadiennes. Il rappelle la nécessité d’investir dans la production locale, la logistique et l’accès aux marchés, tout en renforçant les actions de sensibilisation à la nutrition. Car au-delà du coût, l’enjeu majeur reste la capacité des ménages à transformer ces prix relativement bas en une alimentation réellement saine et durable.
À l’échelle continentale, le Tchad se situe bien loin de pays comme l’Algérie ou la Mauritanie, où l’alimentation saine coûte jusqu’à 4,9 $ par jour, mais il partage avec eux un défi commun : rendre cette alimentation accessible à tous, et pas seulement disponible sur les marchés.