Dans un discours dense et visionnaire, le chef de l’État tchadien a dressé un constat lucide sur les causes profondes du terrorisme, et a appelé la communauté internationale à bâtir un nouveau pacte sécuritaire global, reposant sur la solidarité, le développement et la responsabilité partagée.
Le terrorisme, conséquence du désordre mondial
Le président Deby Itno a rappelé que le terrorisme n’est pas né spontanément, mais qu’il résulte de décisions internationales mal mesurées, notamment les changements de régimes imposés par la force. De l’invasion de l’Afghanistan à la chute du régime libyen, en passant par la déstabilisation du Soudan, ces interventions ont, selon lui, créé un vide institutionnel propice à l’émergence des mouvements extrémistes tels qu’Al-Qaïda, Daesh ou Boko Haram. « Le terrorisme est né, en grande partie, de faits et gestes attribuables aux pays puissants qui ont violé la souveraineté des États et créé le chaos », a déclaré le Président.
Le Tchad, rempart du Sahel contre l’extrémisme
Rappelant le rôle clé de son pays dans la lutte contre le terrorisme, le chef de l’État a souligné que le Tchad est en première ligne dans cette guerre asymétrique, ayant combattu Boko Haram, Al-Qaïda et Daesh sur plusieurs fronts, du Lac Tchad au Nord-Mali, en passant par la zone des trois frontières. « Nous avons payé le prix du sang pour la paix du Sahel et de l’humanité. Le Tchad n’a pas attendu que le danger frappe à ses portes ; il est allé l’affronter là où il se trouvait », a-t-il martelé. Toutefois, il a déploré que les réponses internationales soient restées insuffisantes, appelant à la création d’une Force commune Sahel-Lac Tchad dotée d’un mandat robuste, d’un commandement unifié et d’un appui international garanti.
Un appel à un partenariat nouveau et concret
Le président Deby Itno a lancé un appel fort à la solidarité internationale, estimant que la guerre contre le terrorisme ne peut être gagnée sans un engagement sincère pour le développement. « La lutte contre le terrorisme ne se gagne pas seulement sur le champ de bataille. Elle se joue aussi dans les écoles, les campagnes et les foyers de jeunesse sans perspective », a-t-il affirmé.
Le chef de l’État a présenté le Plan national de développement « Tchad Connexion 2030 » comme une réponse stratégique à l’instabilité, articulée autour de l’innovation, de la jeunesse, des infrastructures et de la gouvernance. Il a également annoncé la tenue, du 10 au 11 novembre 2025 à Abu Dhabi, d’une Table ronde internationale destinée à mobiliser les partenaires du Tchad autour d’un partenariat mutuellement bénéfique, loin du « vieil paradigme de l’assistanat ».
Climat et sécurité : un même défi
Le président a élargi son propos à la crise climatique, qu’il considère comme un facteur aggravant de la pauvreté et de l’insécurité. Selon lui, le dérèglement climatique et le terrorisme constituent les deux faces d’un même défi existentiel, appelant à une action globale et coordonnée. « Nous sommes à la croisée des chemins : soit nous construisons aujourd’hui notre demain, soit nous subirons ensemble les conséquences de notre inaction », a-t-il conclu.
Un message de fermeté et d’espoir
Dans un ton à la fois déterminé et rassembleur, Mahamat Idriss Deby Itno a réaffirmé la position du Tchad comme acteur crédible et responsable dans la lutte contre le terrorisme et la stabilisation du Sahel. « Le Tchad est prêt. Il est debout. Il avance. Il propose. Il agit. Notre stabilité est la vôtre. Notre avenir est une responsabilité partagée », a-t-il lancé, invitant les nations à faire de la Déclaration de Rome un tournant concret dans la coopération mondiale contre le terrorisme.
Le terrorisme, conséquence du désordre mondial
Le président Deby Itno a rappelé que le terrorisme n’est pas né spontanément, mais qu’il résulte de décisions internationales mal mesurées, notamment les changements de régimes imposés par la force. De l’invasion de l’Afghanistan à la chute du régime libyen, en passant par la déstabilisation du Soudan, ces interventions ont, selon lui, créé un vide institutionnel propice à l’émergence des mouvements extrémistes tels qu’Al-Qaïda, Daesh ou Boko Haram. « Le terrorisme est né, en grande partie, de faits et gestes attribuables aux pays puissants qui ont violé la souveraineté des États et créé le chaos », a déclaré le Président.
Le Tchad, rempart du Sahel contre l’extrémisme
Rappelant le rôle clé de son pays dans la lutte contre le terrorisme, le chef de l’État a souligné que le Tchad est en première ligne dans cette guerre asymétrique, ayant combattu Boko Haram, Al-Qaïda et Daesh sur plusieurs fronts, du Lac Tchad au Nord-Mali, en passant par la zone des trois frontières. « Nous avons payé le prix du sang pour la paix du Sahel et de l’humanité. Le Tchad n’a pas attendu que le danger frappe à ses portes ; il est allé l’affronter là où il se trouvait », a-t-il martelé. Toutefois, il a déploré que les réponses internationales soient restées insuffisantes, appelant à la création d’une Force commune Sahel-Lac Tchad dotée d’un mandat robuste, d’un commandement unifié et d’un appui international garanti.
Un appel à un partenariat nouveau et concret
Le président Deby Itno a lancé un appel fort à la solidarité internationale, estimant que la guerre contre le terrorisme ne peut être gagnée sans un engagement sincère pour le développement. « La lutte contre le terrorisme ne se gagne pas seulement sur le champ de bataille. Elle se joue aussi dans les écoles, les campagnes et les foyers de jeunesse sans perspective », a-t-il affirmé.
Le chef de l’État a présenté le Plan national de développement « Tchad Connexion 2030 » comme une réponse stratégique à l’instabilité, articulée autour de l’innovation, de la jeunesse, des infrastructures et de la gouvernance. Il a également annoncé la tenue, du 10 au 11 novembre 2025 à Abu Dhabi, d’une Table ronde internationale destinée à mobiliser les partenaires du Tchad autour d’un partenariat mutuellement bénéfique, loin du « vieil paradigme de l’assistanat ».
Climat et sécurité : un même défi
Le président a élargi son propos à la crise climatique, qu’il considère comme un facteur aggravant de la pauvreté et de l’insécurité. Selon lui, le dérèglement climatique et le terrorisme constituent les deux faces d’un même défi existentiel, appelant à une action globale et coordonnée. « Nous sommes à la croisée des chemins : soit nous construisons aujourd’hui notre demain, soit nous subirons ensemble les conséquences de notre inaction », a-t-il conclu.
Un message de fermeté et d’espoir
Dans un ton à la fois déterminé et rassembleur, Mahamat Idriss Deby Itno a réaffirmé la position du Tchad comme acteur crédible et responsable dans la lutte contre le terrorisme et la stabilisation du Sahel. « Le Tchad est prêt. Il est debout. Il avance. Il propose. Il agit. Notre stabilité est la vôtre. Notre avenir est une responsabilité partagée », a-t-il lancé, invitant les nations à faire de la Déclaration de Rome un tournant concret dans la coopération mondiale contre le terrorisme.