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AFRIQUE

Bassin du Congo : un plaidoyer pour le financement du Fonds Bleu prévu en juin prochain


Alwihda Info | Par Claude Dinard Vimond - 20 Mars 2017


La feuille de route relative à l’opérationnalisation du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo adoptée lors de la conférence ministérielle organisée, du 8 au 9 mars 2017 à Oyo, a prévu les dates du 21 au 30 juin 2017 pour la réalisation de la campagne de plaidoyer pour le financement du Fonds Bleu. Cette campagne sera précédée par la mise en place d’une structure de gestion de ce Fonds du 16 au 20 juin de la même année.


Photo de famille des participants à la conférence sur le Fonds Bleu à Oyo
Photo de famille des participants à la conférence sur le Fonds Bleu à Oyo
Le Bassin du Congo concentre l’un des plus impressionnants écosystèmes de la planète, caractérisé par une grande diversité d’espèces. Dans un passé récent, les programmes de gestion durable ont été essentiellement axés sur la forêt, alors que cet espace géographique recèle un important potentiel hydrographique et marin qui mérite également d’être valorisé. D’où l’idée de la création du Fonds Bleu pour renforcer l’approche écosystémique de gestion intégrée du massif forestier et des eaux du Bassin du Congo.

Après la tenue de la conférence ministérielle à Oyo sous l’égide du président Denis Sassou N’Guesso ayant abouti à la signature du Mémorandum d’accord sur le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, la feuille de route relative à l’opérationnalisation de ce Fonds prévoit, entre autres, la mise en place d’une structure de gestion du Fonds Bleu et la réalisation d’une campagne de plaidoyer pour le financement de ce Fonds.

Cette campagne de plaidoyer, selon la feuille de route, débutera du 21 pour s’achever au 30 juin 2017 avec pour acteurs principaux le président Denis Sassou N’Guesso, l’initiateur du projet et la fondation de Brazzaville, structure de gestion du Fonds. En raison des déclarations de nombreux partenaires au développement avant la signature du Mémorandum d’accord à Oyo, il n’est pas exclu que des efforts soient mutualisés par des bailleurs de fonds tels que la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Développement et le Fonds vert, pour ne citer que ceux-là, pour dégager des lignes budgétaires conséquentes pour crédibiliser l’initiative.

Outre l’apport des partenaires au développement, le Fonds doit faire preuve d’une gouvernance de qualité. Tout en recommandant d’inscrire ce Fonds dans la durée, le premier ministre congolais Clément Mouamba a, au cours d’une interview accordée dans « les Dépêches de Brazzaville » tiré sur la sonnette d’alarme : « Pour attirer les financements, il faut effectivement que le Fonds Bleu soit crédible à travers une gouvernance de qualité ; que les fonctionnaires affectés à sa mise en œuvre répondent de ce profil, ce qui, nous en sommes sûrs, contribuera à lever des ressources indispensables à sa survie. »

Un des rôles de la Fondation de Brazzaville est de donner l’impulsion à cette initiative en engageant des discussions avec les bailleurs de fonds. Son champ d’action étant mondial avec un conseil consultatif composé d’un panel de personnalités émérites et ayant déjà montré ses capacités dans l’administration des organisations caritatives à Londres , les donateurs potentiels ont une preuve supplémentaire pour répondre favorablement à l’appel du chef de l’Etat congolais lancé à la clôture de la conférence ministérielle du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo à Oyo ; celui de donner corps, âme et vie aux Fonds Bleu et aux projets qu’il portera demain.

A noter qu’après la tenue de la conférence ministérielle à Oyo ayant abouti à la signature du mémorandum d’accord par les 12 pays concernés par le Bassin du Congo, le comité ad ‘hoc devrait s’atteler avant le début du mois d’avril à la mise en place et à la réalisation de la consultance par le biais d’un processus de recrutement du cabinet de contractualisation et puis ensemble avec le cabinet d’étude procéder à la réalisation et l’adoption du rapport du consultant pendant la période de mai à juin.


 



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)