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TCHAD

"Boko Haram est démantelé. La peur et la panique ont changé de camp", assure le Premier ministre


Alwihda Info | Par Alwihda Info - 14 Juillet 2015


Pointant la responsabilité et le laxisme des autorités nigérianes dans la lutte contre Boko Haram, le Premier ministre tape du poing sur la table : "Vous savez où est la racine, d’où elle vient. D’où la vigilance doit être accrue. Il nous faut nécessairement mettre la main, même s’ils sont à l’extérieur du pays, sur ceux qui les financent."


Les forces de l'ordre sur le qui-vive après l'attentat du grand marché de N'Djamena. Alwihda Info/D.W.W.
Les forces de l'ordre sur le qui-vive après l'attentat du grand marché de N'Djamena. Alwihda Info/D.W.W.
Le Premier ministre tchadien a assuré en début de semaine, lors d'une communication, que la branche de Boko Haram (l'Etat Islamique en Afrique de l'Ouest) est véritablement démantelé, admettant toutefois qu'ils sont encore nombreux en cavale sur l'étendue du territoire. ​"Les actes qui sont posés ça et là sont des signes de désespoir (de Boko Haram). La peur et la panique ont véritablement changé de camp. Le réseau terroriste Boko Haram est démantelé", affirme le chef du gouvernement qui précise que le nombre de membres de Boko Haram arrêté au Tchad, dans le cadre de l'enquête ouverte depuis le 15 juin, passe de 84 à 183 membres. "Comme vous le remarquez, la seule arme efficace contre les gens qui ont opté pour la mort reste l’action énergique de la population par les renseignements, la sensibilisation", souligne-t-il. Il admet que le passage aux aveux de plusieurs détenus à joué un rôle déterminant. Plusieurs consignes sont donnés aux tchadiens pour parer à tout menace terroriste, en cette fin de ramadan. S'adressant à la population, le gouvernement la remercie "pour sa collaboration (...) la situation est sous contrôle".

De nombreux rescapés du coup de filet Boko Haram "courent toujours"

"Nous sommes obligés de reconnaître que les rescapés courent encore et ils sont nombreux sur toute l’étendue du territoire. Parce qu’on en a pris à Sarh, à Moundou, à Bongor, Massaguet, etc", révèle le Premier ministre, ajoutant que le gouvernement est obligé d’attirer l'attention des tchadiens "que les rescapés courent encore et la guerre asymétrique risque d’être longue tant que le mal n’est pas extirpé à la racine. Et la racine pour nous n’est pas au Tchad, elle est ailleurs".

Pointant la responsabilité et le laxisme des autorités nigérianes dans la lutte contre Boko Haram, le Premier ministre tape du poing sur la table : "Vous savez où est la racine, d’où elle vient. D’où la vigilance doit être accrue. Il nous faut nécessairement mettre la main, même s’ils sont à l’extérieur du pays, sur ceux qui les financent."



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)