Pour le PDC, le communiqué du 7 novembre 2025 du ministère du Commerce, publié au lendemain du discours d’investiture du chef de l’État Paul Biya, prétend relancer la « liberté d’entreprendre ». En réalité, « il illustre la continuité d’un modèle centralisé où les décisions descendent d’en haut et où la jeunesse reste spectatrice de son propre avenir. Derrière l’effet d’annonce : aucun budget, aucune planification, aucun mécanisme de suivi ».
Le Parti des Démocrates Camerounais propose une gouvernance économique participative, avec la transformation du Conseil économique, social (et environnemental) en organe consultatif obligatoire pour toute réforme touchant au commerce, à l’emploi et à la jeunesse.
Une ouverture sans moyens
Le ministre appelle les jeunes à profiter des opportunités de la ZLECAF, sans traiter les véritables freins : accès au crédit, formation, infrastructures, lenteur administrative. L’appel à « l’audace entrepreneuriale » remplace la politique publique. Le PDC prévoit un Fonds national de garantie et de cofinancement pour soutenir les micro-projets productifs, adossé à un dispositif de formation accélérée et d’appui à la création d’entreprise dans chaque région.
Des lois recyclées, sans effet
Le communiqué du ministère du Commerce recycle les lois de 2015 et 2016 sur la liberté du commerce, sans en admettre l’application incomplète. La bureaucratie domine encore. Le PDC prône la dématérialisation complète des procédures économiques via un guichet numérique national, garantissant transparence, rapidité et fin des autorisations discrétionnaires.
Les vrais freins : argent, logistique et confiance
Sur le terrain, les jeunes entrepreneurs se heurtent à un mur : banques frileuses, routes dégradées, énergie coûteuse, réseaux d’influence et clientélisme institutionnalisé. Beaucoup subissent aussi le non-paiement de leurs factures sans recours juridique efficace. Le PDC propose la création d’une Banque publique de développement local pour financer les TPE, PME et coopératives, et un plan d’investissement massif dans les filières locales de transformation et l’agriculture vivrière.
Relancer en gouvernant par la preuve
Le discours officiel parle de relance, mais sans chiffrage, sans suivi, sans indicateurs de résultat. Le PDC place la transparence budgétaire, la traçabilité des dépenses et le suivi citoyen au cœur de sa doctrine économique : chaque franc dépensé doit être vérifiable.
Pour le parti du président Louis-Tobie Mbida, « le communiqué du gouvernement relève davantage de la communication politique que d’une véritable stratégie économique. Là où le pouvoir actuel proclame, le PDC construit ; là où il donne des instructions, le PDC prône la participation ; là où il promet la liberté, le PDC veut offrir les moyens de l’exercer ».
Enfin, ceux qui, aujourd’hui, reprennent le flambeau dans la continuité des pères fondateurs (André-Marie Mbida, Mathias Djoumessi et Claude Akono), disent détenir la volonté historique de ramener le pays sur la voie de la prospérité.
Le Parti des Démocrates Camerounais propose une gouvernance économique participative, avec la transformation du Conseil économique, social (et environnemental) en organe consultatif obligatoire pour toute réforme touchant au commerce, à l’emploi et à la jeunesse.
Une ouverture sans moyens
Le ministre appelle les jeunes à profiter des opportunités de la ZLECAF, sans traiter les véritables freins : accès au crédit, formation, infrastructures, lenteur administrative. L’appel à « l’audace entrepreneuriale » remplace la politique publique. Le PDC prévoit un Fonds national de garantie et de cofinancement pour soutenir les micro-projets productifs, adossé à un dispositif de formation accélérée et d’appui à la création d’entreprise dans chaque région.
Des lois recyclées, sans effet
Le communiqué du ministère du Commerce recycle les lois de 2015 et 2016 sur la liberté du commerce, sans en admettre l’application incomplète. La bureaucratie domine encore. Le PDC prône la dématérialisation complète des procédures économiques via un guichet numérique national, garantissant transparence, rapidité et fin des autorisations discrétionnaires.
Les vrais freins : argent, logistique et confiance
Sur le terrain, les jeunes entrepreneurs se heurtent à un mur : banques frileuses, routes dégradées, énergie coûteuse, réseaux d’influence et clientélisme institutionnalisé. Beaucoup subissent aussi le non-paiement de leurs factures sans recours juridique efficace. Le PDC propose la création d’une Banque publique de développement local pour financer les TPE, PME et coopératives, et un plan d’investissement massif dans les filières locales de transformation et l’agriculture vivrière.
Relancer en gouvernant par la preuve
Le discours officiel parle de relance, mais sans chiffrage, sans suivi, sans indicateurs de résultat. Le PDC place la transparence budgétaire, la traçabilité des dépenses et le suivi citoyen au cœur de sa doctrine économique : chaque franc dépensé doit être vérifiable.
Pour le parti du président Louis-Tobie Mbida, « le communiqué du gouvernement relève davantage de la communication politique que d’une véritable stratégie économique. Là où le pouvoir actuel proclame, le PDC construit ; là où il donne des instructions, le PDC prône la participation ; là où il promet la liberté, le PDC veut offrir les moyens de l’exercer ».
Enfin, ceux qui, aujourd’hui, reprennent le flambeau dans la continuité des pères fondateurs (André-Marie Mbida, Mathias Djoumessi et Claude Akono), disent détenir la volonté historique de ramener le pays sur la voie de la prospérité.
Louis-Tobie Mbida, président du PDC.
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Cameroun : « Liberté d’entreprendre ou liberté d’annoncer ? », se demande le PDC







