Accueil
Envoyer à un ami
Imprimer
Grand
Petit
Partager
POLITIQUE

Centrafrique : La diaspora inquiète de la flambée de violences


Alwihda Info | Par kodegue guy simplice - 16 Avril 2013


CONFÉRENCE NATIONALE SOUVERAINE OU RIEN DIXIT LES CENTRAFRICAINS DE l'ETRANGER
Constitution sous mandat international d'une brigade de désarmement des milices SELEKA


Crédits photos : Hyppolite Donossio
Crédits photos : Hyppolite Donossio
DIASPORA CENTRAFRICAINE
COMITE AD'HOC DES CENTRAFRICAINS DE L'ETRANGER
COMMUNIQUE DE PRESSE

Après avoir renversé le régime du Président François Bozizé le 24 mars 2013, la coalition séléka au pouvoir et le gouvernement dirigé par Nicolas Tiangaye peinent à rétablir l’ordre non seulement dans la capitale centrafricaine mais aussi sur toute l'étendue du territoire.

En réalité rien a changé sur le plan sécuritaire au quotidien des centrafricains même s’il est vrai que certaines des revendications du comité Ad ‘hoc de la Diaspora ont été entendues exception faite de la conférence Nationale Souveraine de même que la prise en compte de la composante « Forces armées centrafricaines » comme entité à part entière dans toutes les rencontres et sommets.
Malgré l'élection le 13 avril 2013 par l'assemblée constituante, du Président de la République Transitoire, les pillages, enlèvements, destructions et quelques cas de tueries continuent dans certains quartiers de la capitale.
Nous demandons à ces nouvelles autorités et le gouvernement de Nicolas Tiangaye de démontrer leur capacité à faire cesser ce désordre et à restaurer l'autorité de l'État dans les plus brefs délais .
Nous lançons ici encore une fois de plus, un appel à la communauté internationale toute entière et plus particulièrement à la France , de tout mettre en œuvre ,en vue d’un retour rapide à la normale. Il s'agit de prendre des mesures énergiques dans la constitution d'une brigade internationale de désarmement afin d'abréger les souffrances du peuple centrafricain .A ce sujet le soutient des Chefs d'États lors du prochain sommet de la CEEAC de DJAMENA III ,est vivement sollicité pour une redéfinition des mandats des troupes conventionnelles se trouvant sur le territoire centrafricain .La stabilité de la Centrafrique conditionnera la sécurité de la sous région d'Afrique centrale,vecteur d'une intégration sous régionale toujours agissante;

Devant la gravité de la situation humanitaire qui prévaut en Centrafrique, le Comité Ad‘hoc de la Diaspora Centrafricaine lance un appel humanitaire à la communauté internationale d'une part et d'autre part demande à tous les responsables des associations œuvrant en Centrafrique ou association centrafricaine de France,d'Europe,d'Afrique,des États- Unis d'Amérique,d'Océanie,groupements et cercles de réflexion,personnes de bonnes volontés, de se mobiliser afin de définir ensemble une stratégie d’action humanitaire urgente à mener.

Fait à Paris le 16 avril 2013
Pour le Comité AD'HOC
Le PRESIDENT
guy simplice KODEGUE





DECLARATION DE LA DIASPORA
CENTRAFRICAINE DU 24MARS 2013


Face à cette situation qui prévaut en République Centrafricaine, suite à l'entrée de la Séléka dans la Capitale Bangui d'une part, et d'autre le départ précipité du président François BOZIZE, la diaspora centrafricaine prend acte de cette nouvelle donne qui s'impose malgré les accords de Libreville.
Mais que nous réserve l’avenir ? L’exemple de la Tunisie et de bien d’autres pays doit nous inciter à la réserve et à la plus grande vigilance !
Nous rappelons que notre pays a trop souffert des hommes qui arrivent en libérateurs et se transforment en dictateurs en confisquant le pouvoir avec des élections truquées jusqu’à ce qu’une autre révolte s'impose. C’est un cercle vicieux que nous devons absolument briser pour libérer notre pays.
Nous lançons un appel pressant et solennel aux nouvelles autorités militaires quelles qu’elles soient, de ne pas céder à la tentation de perpétuer cette pratique récurrente.
Nous leur demandons de prendre dès à présent, toutes les mesures qui s’imposent pour
ramener la paix dans le pays, sécuriser les routes, protéger les populations, les biens meubles et immeubles, les étrangers, les structures économiques de notre pays, les organisations nationales et internationales installées sur notre territoire.
Les accords de Libreville étant sujet à caution du fait du départ précipité du président François BOZIZE, nous exigeons la convocation sans délai d'une conférence nationale ouverte à toutes les composantes de la nation centrafricaine, aux observateurs étrangers représentant les organisations internationales et les pays amis, afin que soient arrêtées, d’un commun accord, les modalités et les organes dirigeants de la transition, ainsi qu’une feuille de route pour l’organisation d’élections présidentielles, législatives et municipales dans des délais
raisonnables acceptés de tous.
Pour ce faire et en attendant la convocation de cette conférence nationale souveraine, la Séléka doit s'abstenir de désigner d'une manière unilatérale, le président de la transition.
Nous appelons toutes les forces vives de la nation centrafricaine à soutenir l’avènement de la démocratie, le processus de paix, de relayer cet appel, afin qu’ensemble nous arrivions à sauver notre pays du cercle vicieux décrit ci-dessus et à le doter définitivement d’institutions stables respectueuses du peuple.
Par ailleurs, la diaspora centrafricaine lance un vibrant appel à la France, aux États Unis d'Amérique, la Communauté Économique des États de l'Afrique Centrale, à l'Union Africaine, à l'Organisation Internationale de la Francophonie, à l'Union Européenne, au Conseil de Sécurité des Nations Unies d'appuyer et de contribuer à la recherche d'une solution durable en République Centrafricaine.
Fait A Paris, le 24 mars 2013
Le PRESIDENT
GUY SIMPLICE KODEGUE



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)