
Un "Simulacre de Suspense" et la Violation de la Loi Fondamentale
Selon Guillaume Soro, le "simulacre de suspense" orchestré ces dernières semaines n'aurait trompé personne, servant uniquement à préparer l'opinion publique à une nouvelle violation de la Loi fondamentale. Il rappelle qu'après avoir invoqué un "prétendu 'cas de force majeure'" pour justifier un troisième mandat inconstitutionnel en 2020, le Président Ouattara récidive cinq ans plus tard avec les "mêmes arguments éculés" : la situation sécuritaire, les défis économiques et les impératifs de stabilité.
Soro accuse le Président Ouattara de ne pas vouloir quitter le pouvoir, le qualifiant de "dictateur qui ne cache plus son visage", prêt à tout pour "pérenniser son pouvoir personnel, au mépris de la paix sociale, de la stabilité du pays et de la sécurité de ses habitants."
Démocratie "Bâillonnée" et Appel à la Responsabilité Civique
La déclaration met en lumière une situation politique tendue en Côte d'Ivoire, où l'opposition serait "embastillée", la démocratie "bâillonnée", et la liste électorale "totalement truquée", annonçant des "lendemains périlleux." Guillaume Soro souligne que l'histoire récente du pays a montré comment les violations répétées des règles démocratiques mènent inévitablement à des crises majeures.
Dans ce contexte, Guillaume Soro interpelle le peuple de Côte d’Ivoire, le plaçant "face à sa responsabilité historique : se soumettre à une dictature qui ne cache plus son visage, ou se lever, dans le respect de la légalité, pour défendre la Constitution, la justice et la liberté." Tel est, selon lui, l'enjeu principal.