Côte d’Ivoire : Le président de l’assemblée nationale visé par un mandat d’arrêt international émis par le Burkina Faso

Après son arrestation manquée à Paris, au mois de décembre 2015, lors de la Cop21, dans l’affaire contre le fils de l’ex-Président ivoirien, Laurent Gbagbo, le président de l’assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Soro Guillaume n’est point au bout de ses démêlés avec la justice.

Cette fois, il est visé par un mandat d’arrêt international émis par le Burkina Faso, dans une autre affaire dite « des écoutes téléphoniques ». En effet, cet ancien chef de la rébellion de 2002 et actuel numéro deux du régime d’Abidjan est accusé par la justice burkinabè d'avoir soutenu le putsch raté du général Gilbert Diendéré, le 17 septembre 2015.
Ce soutien de Soro Guillaume à ce putsch manqué s’est révélé par deux enregistrements téléphoniques entre lui et Djibril Bassolé, ce proche du général putchiste.

Il s'agit de conversations dans lesquelles on entend les voix de deux hommes, évoquant un soutien, notamment financier, au putsch du général Gilbert Diendéré. Guillaume Soro et Djibril Bassolé, eux, ont toujours nié avoir eu cette conservation et dénoncent même une « manipulation ».

Pour l’heure, le gouvernement tout comme le parlement ivoirien reste muet sur ce mandat d’arrêt international émis selon plusieurs médias, le 8 janvier par une saisine d’Interpol-Abidjan. Selon une source proche du parlement de Côte d’Ivoire, les autorités d’Abidjan réagirons le moment venu. Affaire à suivre.