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ANALYSE

Djibouti : Le paradoxe du décret à double tranchant


Alwihda Info | Par Abdourahim Ali Afasse - 15 Décembre 2015



Djibouti : Le paradoxe du décret à double tranchant
Dans la vie quotidienne, nous apprenons toujours deux éléments, le vrai et le faux, la vérité et le mensonge.

En république, nous vivons au quotidien la mal gouvernance engendrée par le mensonge endurcis, et la recherche de la véracité d'une gestion saine de la chose publique.
Le pouvoir public, en république de Djibouti, ne fonctionne autre que l'injustice, le non respect des règles qui l'a élaboré en sois.

Certes, le 25 novembre 2015, un décret présidentiel est mis en vigueur, pour préserver " la sécurité du pays". Il en est suivie son application, en ce sens, l'interdiction d'attroupement, de regroupement en bon nombre, ainsi que tout élément qui pourrait mettre en péril la paix.

Si telle était le cas, dans la logique, ce décret ne porte aucune exception pour toute organisation politique, associative et civile de se réunir en nombre important.

Sans toute fois, bafouée les règles constitutionnelles, qui sont , notamment la liberté de réunion, de circulation, d'aller et de venir.

Par ailleurs, différentes organisations de soutien au gouvernement et de la candidature de Mr Ismail Omar Guelleh, candidat à un 4ème mandat, tiennent réunion, s'associent, vont et reviennent tel que l'association ( ESPOIR 2016 qui se sont réunis jeudi 10 décembre à Balbala ) parfois même jouissent d'une protection policière, gendarme. Ainsi la partie adverse, l'opposition, l'Union pour le Salut National, ne remet pas en cause, ne l'insulte aucunement, pour cause d'une maturité politique.

Or, dans la journée du 3/12, 4/12 ainsi que le 10 décembre 2015, journée mondiale de droit de l'Homme, la coalition de l'opposition, tout en respectant ledit décret, va dans les provinces du pays, pour jouir de ses droits constitutions. Il y a eu une interdiction et violation constitutionnelle, par les forces de l'ordre, sous l'ordre des états majors respectifs.
En ce qui concerne, les faits qui se sont déroulés au cœur de la " place du 27 Juin", une violation flagrante de toutes les lois, constitution, les conventions des droits humains, la charte africaine de droit de l'Homme etc etc.
Veuillez au passage, relire la constitution de la république, en son article 48, en particulier, relatif aux respects des élus nationaux.

Par conséquent, dans la mesure ou, les gestionnaires de la Cité, favorisent certains et défavorisent d'autres, la PAIX est en danger.

pour sauver la République,il faudrait installer une vraie justice sociale, ouvrir le débat social, respecter la voix du peuple, préserver la paix en mettant en œuvre un mécanisme national de la citoyenneté, du patriotisme, d'égale à égale .

Que la justice règne.
Que l'intérêt général prime sur celui de la personne.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)