L’accord a été paraphé par Jeremy Lewin, haut responsable américain chargé de l’aide étrangère et des affaires humanitaires, et par le ministre rwandais des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Olivier Nduhungirehe.
D’une durée de cinq ans et doté d’un budget global de 228 millions de dollars, ce partenariat vise à sauver des vies, renforcer durablement le système de santé rwandais et contribuer à la sécurité sanitaire régionale et internationale.
Au cours des dernières années, le Rwanda s’est distingué par des progrès notables dans la lutte contre le VIH/sida et dans le renforcement de ses institutions sanitaires. Le pays figure parmi les rares nations ayant atteint les objectifs 95-95-95 fixés par l’ONU : 95 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut, 95 % d’entre elles reçoivent un traitement et 95 % des personnes traitées ont une charge virale supprimée.
Le nouvel accord capitalise sur ces acquis en rompant avec le modèle de prestations parallèles confiées aux ONG, pour miser sur le renforcement des capacités nationales, l’appropriation locale des systèmes de santé et l’investissement dans des infrastructures modernes.
Dans ce cadre, les États-Unis prévoient d’allouer jusqu’à 158 millions de dollars au Rwanda sur les cinq prochaines années pour soutenir la lutte contre le VIH/sida, le paludisme et d’autres maladies infectieuses, ainsi que pour améliorer la surveillance épidémiologique et la réponse aux épidémies.
En contrepartie, le gouvernement rwandais s’est engagé à augmenter ses propres investissements sanitaires à hauteur de 70 millions de dollars, assumant progressivement une plus grande part du financement à mesure que l’aide américaine diminuera. D’ici la quatrième année du partenariat, le Rwanda devrait prendre totalement en charge la gestion de sa riposte au VIH/sida.
L’accord ouvre également la voie à un renforcement des partenariats économiques et technologiques américains en Afrique. Il s’appuie notamment sur le contrat attribué en novembre 2025 à l’entreprise américaine Zipline International Inc., destinée à construire et déployer au Rwanda des systèmes robotisés de pointe pour la livraison de médicaments et de produits médicaux vitaux. Le Rwanda, pionnier de l’utilisation de cette technologie sur le continent, assurera l’exploitation et la maintenance de ces infrastructures.
Par ailleurs, 10 millions de dollars seront mobilisés au profit de l’entreprise américaine Ginkgo Bioworks pour étendre un système de surveillance des menaces biologiques permettant de détecter rapidement les épidémies, non seulement au Rwanda, mais également dans la région. L’accord prévoit enfin des axes de coopération futurs avec le secteur privé américain, notamment dans le développement de traitements de nouvelle génération contre le VIH et l’intégration de l’intelligence artificielle dans les soins de santé.
Cette initiative confirme la solidité du partenariat entre Washington et Kigali et réaffirme la volonté commune de bâtir une assistance sanitaire fondée sur l’autosuffisance, l’efficacité et la responsabilité, tout en réduisant la dépendance à l’aide extérieure. Selon le Département d’État américain, d’autres accords bilatéraux pluriannuels en matière de santé devraient être signés dans les semaines à venir avec plusieurs pays bénéficiaires de l’aide américaine, afin d’élargir la mise en œuvre de la stratégie America First Global Health à l’échelle mondiale.
D’une durée de cinq ans et doté d’un budget global de 228 millions de dollars, ce partenariat vise à sauver des vies, renforcer durablement le système de santé rwandais et contribuer à la sécurité sanitaire régionale et internationale.
Au cours des dernières années, le Rwanda s’est distingué par des progrès notables dans la lutte contre le VIH/sida et dans le renforcement de ses institutions sanitaires. Le pays figure parmi les rares nations ayant atteint les objectifs 95-95-95 fixés par l’ONU : 95 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut, 95 % d’entre elles reçoivent un traitement et 95 % des personnes traitées ont une charge virale supprimée.
Le nouvel accord capitalise sur ces acquis en rompant avec le modèle de prestations parallèles confiées aux ONG, pour miser sur le renforcement des capacités nationales, l’appropriation locale des systèmes de santé et l’investissement dans des infrastructures modernes.
Dans ce cadre, les États-Unis prévoient d’allouer jusqu’à 158 millions de dollars au Rwanda sur les cinq prochaines années pour soutenir la lutte contre le VIH/sida, le paludisme et d’autres maladies infectieuses, ainsi que pour améliorer la surveillance épidémiologique et la réponse aux épidémies.
En contrepartie, le gouvernement rwandais s’est engagé à augmenter ses propres investissements sanitaires à hauteur de 70 millions de dollars, assumant progressivement une plus grande part du financement à mesure que l’aide américaine diminuera. D’ici la quatrième année du partenariat, le Rwanda devrait prendre totalement en charge la gestion de sa riposte au VIH/sida.
L’accord ouvre également la voie à un renforcement des partenariats économiques et technologiques américains en Afrique. Il s’appuie notamment sur le contrat attribué en novembre 2025 à l’entreprise américaine Zipline International Inc., destinée à construire et déployer au Rwanda des systèmes robotisés de pointe pour la livraison de médicaments et de produits médicaux vitaux. Le Rwanda, pionnier de l’utilisation de cette technologie sur le continent, assurera l’exploitation et la maintenance de ces infrastructures.
Par ailleurs, 10 millions de dollars seront mobilisés au profit de l’entreprise américaine Ginkgo Bioworks pour étendre un système de surveillance des menaces biologiques permettant de détecter rapidement les épidémies, non seulement au Rwanda, mais également dans la région. L’accord prévoit enfin des axes de coopération futurs avec le secteur privé américain, notamment dans le développement de traitements de nouvelle génération contre le VIH et l’intégration de l’intelligence artificielle dans les soins de santé.
Cette initiative confirme la solidité du partenariat entre Washington et Kigali et réaffirme la volonté commune de bâtir une assistance sanitaire fondée sur l’autosuffisance, l’efficacité et la responsabilité, tout en réduisant la dépendance à l’aide extérieure. Selon le Département d’État américain, d’autres accords bilatéraux pluriannuels en matière de santé devraient être signés dans les semaines à venir avec plusieurs pays bénéficiaires de l’aide américaine, afin d’élargir la mise en œuvre de la stratégie America First Global Health à l’échelle mondiale.
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États-Unis /Rwanda : signature d’un accord historique de coopération sanitaire








