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ANALYSE

Francafrique : nouvel appui de Mathias Dzon pour coller la « révolution Burkinabé » au Congo


Alwihda Info | Par Arcy Ouenabio - 19 Novembre 2014


Sur l’initiative de l’opposant congolais, s’est tenue à paris, le 15 novembre dernier, une réunion des opposants issus de huit pays africains. Objectif affiché : tenter de coller l'étiquette de la « révolution Burkinabé » sur l’ensemble du continent.


Francafrique : nouvel appui de Mathias Dzon pour coller la « révolution Burkinabé » au Congo
A quel moment Mathias Dzon sera-t-il fidèle à ses engagements politiques ? Cette question taraude les esprits des Congolais qui ne comprennent pas comment celui qui tire à boulet rouge sur Sassou s’efforce de faire pire que lui. En effet, après avoir chanté, comme un hymne, le chant du changement de la constitution du 20 janvier 2002, Mathias Dzon est aujourd’hui défenseur patenté de ce texte fondamental. Et, comme si cela ne suffisait pas, après avoir tant dénoncé la françafrique, visiblement, le président de l’Union pour le redressement national (Uprn) ne s’oppose plus à cette relation.

Vivant à Brazzaville, Mathias Dzon tient régulièrement des réunions de son parti et celles de l’Alliance pour la démocratie et la République (ARD) qu’il dirige. Aujourd’hui, dit-on, sur son initiative, une réunion des opposants aux pouvoirs africains s’est tenue, le 15 novembre dernier à Paris, avec pour ambition de coller la « révolution burkinabè », à leur pays respectifs.

Sans se souvenir de ses déclarations antérieures contre la françafrique, Mathias Dzon déclare au terme de cette réunion que lui et ses amis comptent sur l’appui français pour atteindre leur objectif, celui d’accéder au pouvoir après le départ forcé de ceux qui y sont aujourd’hui.

Pour lui, en effet, il était opportun pour les leaders africains de se retrouver dans ce genre de réunion pour informer davantage les partenaires à l’extérieur pour qu’ils comprennent ce qui se passe en Afrique, et pourquoi pas « pour nous soutenir dans notre lutte pour libérer nos pays, et que la démocratie puisse s’installer durablement. »

Quel est le sentiment que peut dégager cette féodalisation volontaire des pays africains chez ceux qu’il croit convaincre ? Ce qui est sûr, c’est que d’une position à une autre, il finira par devenir un sans position fixe (SPF).

Au-delà de son habitude à vouloir d’une chose et de son contraire, Mathias Dzon, qui ne mobilise pas au Congo, ignore que ce n’est pas en s’exprimant sur la place de Paris qu’il trouvera des militants à Brazzaville. Sans doute est-il déjà convaincu qu’il ne peut plus faire de miracle pour atteindre des âmes faibles à Brazzaville, pour aller prêcher comme dans le désert.

Les Congolais ont encore fraichement en mémoire, ses déclarations fustigeant la francafrique qui, à ses yeux, était un soutien de la France aux régimes dictatoriaux au pouvoir en Afrique, en échange des richesses de leurs pays.

On peut constater avec regret qu’il en devient un partisan, aujourd’hui, au point de faire de « beaux yeux » à François Hollande pour qu’il l’aide à faire partir Sassou du pouvoir, pour le placer.

L’homme prouve qu’il n’est pas encore politiquement mûr. Parce qu’il n’est pas possible d’imaginer fondamentalement que, une fois arrivé au pouvoir avec ce concours, il sera en mesure de travailler pour les Congolais, sans chercher à payer ce qu’un écrivain congolais a qualifié de « dette du sens ».

En tout cas, à forcer tout nier, il ne reste à Mathias Dzon que de nier sa propre existence. Il va très certainement commencer par nier l’existence de son parti politique sans base fiable.

Par ailleurs, au lieu de se réunir autour d’une idéologie, une doctrine politique qui conduirait leurs pays au développement, une fois qu’ils arriveraient au pouvoir, les opposants africains sous la conduite aveuglée de Mathias Dzon, qui ont voulu donner un sens politique à leur séjour, initialement destiné aux soins médicaux en France, se sont rassemblés pour faire partir du pouvoir des régimes démocratiquement installés dans leurs pays.

Mais, ce que Mathias Dzon refuse de savoir, c’est que l’histoire du Congo s’écrit au Congo, par les Congolais et non par un congloméra d’opportunistes visant l’aventure au perchoir national.

Son appel de pied aux occidentaux fait comprendre, très clairement qu’il attend le feu vert des Français, des Américains et autres occidentaux pour amorcer le retour au chaos au Congo. Le peuple ne le suivra pas !












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