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AFRIQUE

Francs CFA : Le ministre tchadien de la justice prêt à "mourir pour la destinée de l'Afrique"


Alwihda Info | Par - 15 Février 2017


"Aujourd'hui, on va oser puisqu'il s'agit de notre destinée, même si on meurt, il s'agit de la destinée. La jeunesse africaine, si elle est mieux sensibilisée va continuer le combat", a déclaré le nouveau ministre, Ahmat Mahamat Hassan.


Comme le font beaucoup des jeunes et des intellectuels africains, les jeunes des organisations de la société civile tchadienne ont dénoncé ce week-end, les impacts négatifs de la monnaie franc CFA sur les économies des pays africains qui partagent la zone CFA. Si certains manifestants estiment qu'il est urgent pour ces pays de se débarrasser de cette monnaie, d'autres émettent des réserves et proposent d'abord de mesurer toutes les portées économiques de l'abandon du franc CFA.
 
"On va oser puisqu'il s'agir de notre destinée" 

Le ministre tchadien de la Justice, présent au colloque, a pris position sur la question du Francs CFA lors d'une allocution qui est presque passée inaperçue des médias. "Des dirigeants qui ont osé se retirer du Francs CFA ont pris pour leur coup. Aujourd'hui, on va oser puisqu'il s'agit de notre destinée, même si on meurt, il s'agit de la destinée. La jeunesse africaine, si elle est mieux sensibilisée va continuer le combat. Idriss Déby l'a annoncé. Les tchadiens, au-delà de nos divergences, de nos convergences, c'est une question qui concerne pas un régime politique, un parti, c'est une question qui concerne nos destinées et votre devenir", a déclaré le nouveau ministre, Ahmat Mahamat Hassan.

En août 2015,  le Président de la République, Idriss Déby avait appelé l'Afrique à "frapper sa propre monnaie" et à "abandonner le Francs CFA". "Nous avons la possiblité de frapper notre monnaie comme nous voulons. Le Francs CFA aujourd'hui c'est du papier. En deux ans, sa devient du chiffon, on peut même pas l'utiliser", estimait le dirigeant tchadien. Il demandait au passage la révision des accords historiques avec la France, justifiant un "frein au développement" du continent.



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