L’appareil, un hélicoptère Harbin Z-9 de fabrication chinoise, avait quitté la capitale, Accra, pour se rendre à Obuasi, une ville minière. Il transportait au total huit personnes : cinq passagers et trois membres d’équipage. Parmi les passagers se trouvaient également des collaborateurs de haut rang, dont Samuel Sarpong, un membre du personnel de la présidence, et des agents de sécurité. L’hélicoptère a disparu des radars peu de temps avant le crash. Aucun survivant n’a été retrouvé.
Le président de la République ghanéenne a qualifié ce drame de "tragédie nationale" et a décrété un deuil national, avec les drapeaux mis en berne jusqu'à nouvel ordre.
Une enquête officielle a été ouverte, mobilisant des experts civils et militaires pour déterminer les causes précises de l'accident. Bien que les causes exactes restent à établir, les premières hypothèses évoquent une possible défaillance technique ou des conditions météorologiques défavorables. Le modèle d'hélicoptère Z-9 est couramment utilisé par l'armée ghanéenne pour le transport de personnel et les évacuations médicales.
Le Bureau du Cabinet du Président de la République, par la voix de Julius Debrah, a annoncé le deuil national en hommage à toutes les victimes de cet accident.