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Kouchner a reçu son homologue tchadien sur l'offensive rebelle


Alwihda Info | Par Djamil @ - 6 Mai 2009


PARIS - Le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner a reçu mercredi matin à Paris son homologue tchadien Moussa Faki Mahamat pour étudier les moyens diplomatiques face à l'offensive rebelle dans l'est du Tchad, a annoncé le ministère français des Affaires étrangères.


Kouchner a reçu son homologue tchadien sur l'offensive rebelle
PARIS - Le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner a reçu mercredi matin à Paris son homologue tchadien Moussa Faki Mahamat pour étudier les moyens diplomatiques face à l'offensive rebelle dans l'est du Tchad, a annoncé le ministère français des Affaires étrangères.

M. Kouchner "vient de recevoir à sa demande son homologue tchadien Moussa Faki Mahamat de passage à Paris", a déclaré à la presse le porte-parole du Quai d'Orsay, Eric Chevallier.

Les deux ministres "ont exploré les actions diplomatiques pouvant être entreprises pour éviter une aggravation de la situation et les conséquences possibles sur la sécurité et la stabilité régionales", a-t-il poursuivi.

M. Chevallier a confirmé que les "groupes armés" venus lundi du Soudan voisin "étaient encore ce matin (mercredi) dans l'est du Tchad".

Des responsables de la rébellion ont pour leur part indiqué mercredi poursuivre leur "progression" à l'intérieur du Tchad avec pour "objectif final" N'Djamena.

La France, "attachée à la stabilité, la souveraineté et l'intégrité territoriale du Tchad, condamne fermement l'entrée en territoire tchadien de groupes armés venus du Soudan", a ajouté M. Chevallier.

La France participe avec 800 hommes à la Mission de l'ONU au Tchad et en Centrafrique (Minurcat). Elle dispose également de 1.150 militaires du dispositif français Epervier, déployé au Tchad pour une mission de formation et d'assistance logistique ou sanitaire à l'armée tchadienne.



1.Posté par Moussa le 06/05/2009 14:32 | Alerter
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Il est intolérable que la France continue de s'imixer dans les affaires internes tchadiennes. La horde des nostalgiques du quai d'orsay qui n'ont pas encore compris que la période coloniale, c'est bien finit, ont intérêt à revenir à la raison. Si Déby les caresse dans le sens du poil, parce qu'il a besoin de leur soutien pour maintenir son régime impopulaire et à bout de souffle, ils doivent savoir que les tchadiens dans leur écrasante majorité, tiennent aujourd'hui en aversion la France et son ubuesque protégé. A côté de la guerre livrée contre Dédy pour l'instauration d'une démocratie véritable, nous devons aussi mener une guerre sans merci contre la France, pour la libération du Tchad. L'humiliante situation engendrée par la présence de troupes étrangères et arrogantes sur notre territoire devra être résolue, par la vilence s'il le faut, en suivant l'exemple courageux des irakiens qui, eux au moins, ont le cran de monter au créneau afin de lutter contre ce que, au Tchad, en Irak, comme ailleurs, ne peut-être qualifié que d'invasion insensée; les deux luttes, celle engagée contre le régime de Déby et celle qui devra l'être contre la présence armée française sur notre territoire, ne sont que les aspects d'un même diptyque. Car l'armée française est un serpent en notre sein qui à maintes reprises a sabordé nos chances de libération. Trop, c'est trop. Et si les sbires de l'hexagone tardent à comprendre le message, il n sera que grand temps de venir les titiller sur leur propre territoire, car après le drame moyenâgeux des péripéties de l'arche de Zoé et les nombreuses victimes faites par les tirs de sommation et autres actions insidueuses de cette légion étrangère, nous avons bien le droit, nous aussi, à la réplique.
TIENS BON PEUPLE TCHADIEN, LA VICTOIRE EST A PORTEE DE MAIN

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