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La CPO entame une tournée de contrôle des agréments des établissements sur toute l’étendue du territoire


Alwihda Info | Par Info Alwihda - 11 Septembre 2016



Lomé, le 9 septembre 2016- La Commission de Permis d’Ouverture (CPO) des Institutions Privées Laïques et Confessionnelles, du Ministère en charge de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle a entamé une tournée de contrôle des agréments des établissements depuis le 5 septembre.

Cette tournée qui s’est faite toute la semaine à Lomé continuera la semaine prochaine dans les villes de l’intérieur du Togo. Il s’agit pour La Commission de Permis d’Ouverture (CPO) des Institutions Privées Laïques et Confessionnelles de vérifier l’agrément des différents établissements privés et de s’assurer si leurs infrastructures répondent aux conditions fixées par Ministère en charge de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle.

La CPO a ainsi visité plusieurs établissements de la capitale dont ceux du canton d’Aflao et de Zanguéra. Selon la secrétaire exécutif de la CPO, Kayi Hfidé ALOGNON, la tournée permet un rappel à l’ordre des établissements qui ne se sont pas conformés aux normes prescrites. Elle a par ailleurs invité les établissements en création à s’informer auprès du « ministère de l’enseignement technique pour l’achat de dossier d’information afin d’engager les procédures pour l’obtention de l’agrément ».

Cette tournée de la CPO fait suite aux visites à Lomé, du 16 août au 3 septembre, d’une soixantaine d’établissements privés du supérieur, effectuées par 9 brigades d’inspection créées par le ministère de l’Enseignement supérieur. Les brigades ont vérifié dans chaque établissement la mise en œuvre de leur cahier des charges. Les inspecteurs ont contrôlé la qualité de l’enseignement ainsi que la sécurité des infrastructures de chaque établissement.

L’inspection a aussi porté sur les diplômes délivrés et tout ce qui entre dans le fonctionnement normal d’un établissement. « Nous voulons aussi connaitre le niveau des enseignants. Ces derniers doivent avoir les niveaux requis », avait déclaré la Prof Koutchoukalo Tchassim, chef d’une brigade d’inspection.

« On ne crée pas un établissement du supérieur pour la forme. Il est prévu que de temps en temps un contrôle soit fait afin qu’on puisse s’assurer du respect du cahier de charge », avait ajouté Essohanam Assima-Kpatcha, Directeur de l’enseignement supérieur. Ces tournées répétitives et ces missions régulières de contrôle s’inscrivent dans la politique de subvention et de partenariats privé-public entre le gouvernement et le système de système de l’enseignement en général.

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