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INTERVIEW

Le Tchad demande des explications aux Nations Unis


- 4 Avril 2014


Le week-end dernier à Bangui, la capitale centrafricaine, au moins 30 personnes ont été tuées et 300 autres blessées. Un nouvel incident impliquant les soldats tchadiens qu'un porte-parole de l'ONU aux droits de l'Homme (Rupert Coville) accuse d'avoir tiré "illégitimement" sur la foule. Dans cet entretien accordé à Afriqueinside.com, M. Moussa Faki Mahamat, le ministre des Affaires Etrangères du Tchad répond à ces accusations et nous informe que l'ambassadeur du Tchad à Genève s'est rendu ce vendredi au bureau des Nations Unies pour demander des explications. Le chef de la diplomatie tchadienne a annoncé ce jeudi le retrait du contingent tchadien de la MISCA.


Au milieu, M. Moussa Faki Mahamat, ministre des Affaires Etrangères du Tchad.
Au milieu, M. Moussa Faki Mahamat, ministre des Affaires Etrangères du Tchad.
Afriqueinside.com : Le retrait des soldats tchadiens de la MISCA est-il définitif ?
 
M. Moussa Faki : Absolument. C’est un retrait définitif. Pourquoi revenir sur cette décision. Nous l’avons pris en connaissance de cause. Les contingents tchadiens sont victimes d’une campagne malveillante et cela continue. Un porte-parole de l’ONU aux droits de l’Homme (Rupert Coville) a fait des déclarations tapageuses. Heureusement le général Moukoko, chef de la MISCA a démenti sur France 24. Un porte-parole porte-parole de l’ONU aux droits de l’Homme a déclaré qu’un contingent tchadien est venu spécialement à Bangui pour s’en prendre à la population, vous imaginez? On ne comprend pas.
 
« NOUS DEMANDONS DES EXPLICATIONS AUX NATIONS UNIES »
 
Afriqueinside.com : Quelles suites allez-vous donner à ces accusations?
 
M. Moussa Faki : Nous demandons des explications aux Nations Unies. Notre ambassadeur de Genève s’est rendu au bureau de l’ONU en Suisse pour en savoir plus. J’ai parlé au général Moukoko en Centrafrique qui dément totalement les accusations portées à l’encontre du contingent tchadien. Nous sommes en droit de faire tout ce qui est possible pour qu’on ne salisse pas le Tchad et son armée. Une institution des droits de l’homme de l’ONU se doit de vérifier ses informations auprès des gens sur le terrain.





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